Budapest 2019 : un voyage professionnel enrichissant

Budapest 2019 : un voyage professionnel enrichissant

Depuis maintenant 10 ans, le Master Ingénierie Éditoriale et Communication de l’Université de Cergy-Pontoise permet à ses étudiants de Master 2 de réaliser un voyage professionnel en Europe. Du 13 au 17 mai 2019, les étudiants se sont envolés pour la capitale de la Hongrie, Budapest. Au cours de ce voyage, les étudiants ont eu l’opportunité de se confronter au monde de l’édition et de la communication dans des contextes économiques et culturels différents. L’opportunité pour eux de rencontrer de nombreux professionnels : la maison d’édition Corvina Kiadó, l’Institut français de Budapest, la librairie Bestsellers, l’Université Loránd Eötvös et l’agence de communication Flow PR. L’objectif de ces rencontres ? Envisager le monde professionnel autrement. Quelques visites culturelles ont également été prévues pour que les étudiants puissent découvrir le patrimoine historique et culturel de Budapest.   Le lundi, jour de l’arrivée à Budapest, les étudiants ont profité d’une visite guidée de la ville. La guide franco-hongroise, Ditta Kausay, a proposé un itinéraire permettant d’admirer les lieux et monuments majeurs de Budapest, mais aussi de présenter l’histoire de la ville et l’unification de Buda et de Pest. De nombreuses astuces et anecdotes ont été transmises aux étudiants durant cette visite, leur assurant ainsi une bonne intégration dans la vie locale. Mardi matin, les étudiants de Master 2 ont eu rendez-vous avec László Kúnos, éditeur chez Corvina Kiadó. La rencontre a eu lieu dans le café Magveto, appartenant au groupe Lira, tout comme Corvina Kiado. Le lieu a beaucoup plu aux étudiants, notamment pour son ambiance atypique et moderne. Ce café est né avec l’idée d’avoir un endroit pour accueillir les évènements...
Masterclasse de Marc Ferrant « Mise en situation de crise » / “Crisis situation in a company” – 14/12/2018

Masterclasse de Marc Ferrant « Mise en situation de crise » / “Crisis situation in a company” – 14/12/2018

À propos de l’intervenant Franco-Britannique, Marc Ferrant a travaillé pour le groupe automobile PSA à la communication et notamment en tant que responsable de la presse internationale et des relations publiques. Spécialiste de la communication de crise, Marc Ferrant est consultant freelance en relations interculturelles ; il travaille avec les médias financiers internationaux et aide à la rédaction des discours des PDG d’entreprise. En plus de ses compétences en tant que consultant, Marc Ferrant est professeur de langue et civilisation allemandes, formateur en langue anglaise en environnement professionnel, traducteur, transcréateur et consultant en communication interculturelle. Il parle et écrit également plusieurs langues : anglais, allemand, espagnol, italien et russe. L’aspect multiculturel de son profil, ainsi que les nombreuses langues qu’il maîtrise lui permettent ainsi de s’adapter à différents environnements de travail et de gérer des projets éditoriaux multilingues.       Gestion de crise : analyse, concepts et théories   Marc Ferrant a tout d’abord demandé aux étudiants de donner des exemples de crises majeures survenues récemment. De nombreux cas ont été évoqués, parmi lesquels celui des Gilets Jaunes, des attaques terroristes, de la crise migratoire, du Brexit, du changement climatique, de l’affaire Carlos Ghosn. À partir de ces exemples, les étudiants ont pu définir les différents types de crises auxquelles un État ou une entreprise peuvent être confrontés : ces crises peuvent être d’ordre politique, économique, diplomatique ou encore écologique. Marc Ferrant a ensuite évoqué les différentes situations de crise auxquelles il a dû faire face dans sa vie professionnelle, en tant que communiquant.   La première crise majeure à laquelle il fut confronté survint alors qu’il travaillait pour le groupe automobile...
Kabriya, d’Ottawa à Cergy

Kabriya, d’Ottawa à Cergy

… la route passe par Londres. Kabriya Coghlan a passé un semestre en M2 IEC, dans le cadre de l’échange Erasmus avec London College of Communication. Elle revient ici sur les principales choses qui l’ont surprise à l’Université de Cergy-Pontoise. Quand j’ai déménagé à Paris pour mon semestre d’échange à l’Université de Cergy-Pontoise, au sein du Master d’ingénierie éditoriale et communication, je ne savais pas à quoi m’attendre. C’était mon deuxième déménagement pour les études cette année, après Londres (Université des Arts). Je suis canadienne ; j’ai donc étudié le français à l’école primaire et secondaire au Canada. J’ai vécu à Ottawa, notre capitale, qui est bilingue.  Ici, le livre a un prix unique J’avais toujours rêvé de pouvoir pratiquer le français, et cette échange universitaire m’a offert cette belle opportunité, en même temps que de belles perspectives de carrière dans l’édition, en particulier dans une contexte international – c’est ce que je souhaite faire plus tard.  Ce semestre, j’ai donc fait une stage avec un “scout” basé aux États-Unis. J’ai rédigé des évaluations au sujet de livres dont on envisageait les ventes des droits étrangers. J’ai appris les différences entre les marchés internationaux du livre, comme la France, le Royaume-Uni et le Canada. J’ai ainsi découvert l’existence du prix unique du livre en France,  pour la protection de la filière et pour développer le goût de la lecture.  Du media training aux projets tutorés J’ai aussi aimé les cours en classe. J’ai eu la chance de participer à un cours de média training. Ce qui supposait de parler à la radio et face à la camera ! Ces exercices m’ont aidée à communiquer à différentes audiences tout...
Masterclass Ligne journalistique, éditoriale et communication d’une publication européenne numérique

Masterclass Ligne journalistique, éditoriale et communication d’une publication européenne numérique

Le vendredi 6 novembre 2015 se tenait dans nos locaux de Gennevilliers une Masterclass dédiée aux enjeux éditoriaux et stratégiques d’un magazine européen en ligne et dirigée par Katharina Kloss et Matthieu Amaré, tous deux rédacteurs en chef du magazine Café Babel. Cette Masterclass est organisée conjointement par les masters IEC et Journalisme de l’UCP et s’inscrit dans un programme de conférences dédiées à l’innovation. Retour sur une conférence aux saveurs européennes. Katharina Kloss et Matthieu Amaré, rédacteurs en chef pour le Café Babel   Après le Déluge, les hommes débutent l’édification de la tour de Babel dont le sommet devra atteindre les cieux pour rapprocher les hommes de Dieu. Dieu met fin à leur projet en brouillant leur langage avant de disperser les hommes à la surface de la Terre. Si les membres fondateurs de Café Babel se sont inspirés de ce mythe c’est pour le prendre à contre-courant. Le Café Babel a en effet pour vocation de réunir, de discuter, de débattre de sujets et d’idées liés à l’Europe, liés à une communauté. Mais Café Babel c’est aussi un « café », un endroit où passer un moment agréable à plusieurs en parlant de sujets qui nous tiennent à cœur. L’objectif des trois étudiants Erasmus – deux italiens et un français – qui fondent le Café Babel en 2001 était de créer une plate-forme qui deviendrait peu à peu le porte parole de toute la génération Erasmus en proposant un média multilingue. Un des points forts du Café Babel est en effet sont multilinguisme, il est aujourd’hui proposé en six langues : anglais, allemand, français, espagnol, italien et polonais. Laura, comme...
Le Prix des cinq continents, une image erronée de la diversité ?

Le Prix des cinq continents, une image erronée de la diversité ?

Deux semaines déjà que les candidatures à ce prix sont closes, le marathon pour la sélection du meilleur roman francophone est enfin lancé ! L’occasion de revenir sur le rôle de ce prix et sur sa place dans la promotion de la littérature francophone. Un prix unique dans la littérature francophone Jeune Prix littéraire (créé en 2001), « le Prix des cinq continents consacre un roman d’un écrivain témoignant d’une expérience culturelle spécifique enrichissant la langue française. Accueillant tout auteur d’expression française quelle que soit sa maturité littéraire, [c]e Prix […] met en valeur l’expression de la diversité culturelle et éditoriale de la langue française sur les cinq continents. » Pour être éligible, le texte doit donc faire preuve d’un travail original sur la langue française, mais il doit également être récent, c’est-à-dire avoir été publié entre le 1er mars 2012 et le 1er mars 2013. Ce prix s’attache ainsi à faire découvrir de nouveaux auteurs francophones, tout en contribuant à fédérer différents peuples autour de la francophonie (puisqu’il n’y a pas de catégories à l’intérieur de ce prix), permettant ainsi de nourrir le dialogue interculturel entre les peuples. Ce prix permet également de faire la promotion de cette littérature et par là, de la faire reconnaître en l’institutionnalisant. Tout cela pourrait s’inscrire dans la lignée de l’idée initiée par Michel Le Bris qui évoquait « l’émergence d’une littérature-monde en français », c’est-à-dire d’une littérature où la France ne se situerait plus au centre de l’espace francophone (Pour une littérature-monde). D’autres prix destinés à des œuvres francophones existent, mais ceux-ci récompensent soit un roman portant sur une région particulière de l’espace francophone, comme le...

Et si l’après-master se passait en Australie ?

A l’heure où le gouvernement fédéral du Queensland projette d’étendre la durée du permis vacances travail (PVT) de deux ans et d’augmenter l’âge limite pour faire la demande, faisons un bref retour sur le lancement de ce projet et son succès actuel auprès des jeunes français. Tout a commencé en 2003 … L’accord intergouvernemental instituant un programme vacances travail (appelé Working Holiday Visa) entre la France et l’Australie a été conclu le 24 novembre 2003 à Canberra et est entré en vigueur le 21/02/2004. Le principe de ce programme est simple : permettre aux jeunes entre 18 et 30ans de vivre une expérience de travail à l’étranger pendant un an à raison de 6 mois au cumul, tout en voyageant. Les modalités d’obtention de ce visa d’immigration temporaire sont tout aussi simples : avoir entre 18 et 30ans au moment de la demande, être ressortissant d’un pays faisant partie de l’accord intergouvernemental du PVT, ne pas avoir déjà bénéficié de ce programme (valable qu’une seule fois) et posséder la somme de 3500€ sur son compte bancaire au moment de son arrivée sur le territoire australien. Bien que ce visa ait été instauré dans sept autres pays (Canada, Japon, Corée du Sud, Singapour, Argentine, France et Nouvelle Zélande), l’Australie reste la destination favorite des jeunes français pour cette formule vacances-travail. Mais pourquoi cette passion pour l’Oz chez les jeunes diplômés français ? Outre le climat, le mode de vie ou les paysages paradisiaques, l’Australie attire chaque année de nombreux jeunes français aussi pour sa situation économique exceptionnelle face à la crise mondiale que la plupart des pays occidentaux traversent. Forte...