Actualité du Master IEC

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Masterclass « Image et édition » – 09/11/18

C’est en salle 18 sur le site de Gennevilliers que s’est tenue la masterclass « Image et édition », animée par Monelle Hayot. L’occasion a été donnée aux étudiants du master IEC de prendre conscience du rapport qu’ils entretiennent aujourd’hui avec la photographie et plus spécifiquement avec l’image. Le constat semble être sans appel : pour l’intervenante, le temps de la photographie est désormais révolu et a cédé sa place à l’image, nouveau média en puissance. Les photographies, à l’époque del’argentique, étaient réelles. Mais à l’ère du numérique, il n’est plus possible de parler de photos mais d’images. Et l’image, contrairement à la photographie, peut être modifiée. « Aujourd’hui nous ne sommes plus dans la photo mais dans l’image. Elle n’est plus la réalité et a besoin d’être décryptée. » Mais alors, si l’image a pris le pas sur la photographie et qu’elle ne montre plus la réalité, quel est son rôle ? Photo prise par les M1 chargés de la communication Grâce à deux projections photographiques, elle a tenté de présenter le rôle qu’occupe à présentl’image dans nos vies et plus particulièrement la manière dont nous y recourons. Chaque image représentait des personnes se prenant ou étant prise en photo par un tiers devant des œuvres d’art (d’une part, la Joconde et d’autre part, la Vénus de Milo). Cet échange fût l’occasion de dénoncer notre utilisation massive de la photographie : « Avant la photo on trouvait la mémoire. À présent, on photographie tout par peurd’oublier » Et, outre cette peur de l’oubli, l’image nous sert aujourd’hui à prouver de manière fiable ce qui est, ce que nous faisons voire même, et qui nous sommes : « Souvent ce qui n’est pas photographié n’existe pas » Au travers de cette affirmation, ce que Monelle Hayot tente de mettre en avant est le fait que nous ne voyons que ce que...

Masterclass « Portraitistes d’un jour – Atelier d’écriture journalistique » – 12/10/18

La deuxième masterclass du master IEC était une découverte d’un style journalistique spécifique, le portrait, initiée par Emmanuelle Hardy. Après 12 années passées au sein d’agences de communication éditoriale print et web, Emmanuelle Hardy décide en 2015 de prendre son indépendance en créant sa propre société de communication. Elle s’occupe actuellement de contenu éditorial et de stratégie de communication en ayant pour leitmotiv de mettre les techniques journalistiques au service de la communication globale de ses client·es. Son but est de créer des contenus plus percutants en utilisant toutes ses connaissances des techniques journalistiques, communicationnels et éditoriales. Les politiques publiques, l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’habitat sont les domaines qui lui sont chers. La découverte de l’écriture journalistique L’écriture journalistique comporte différents types d’articles. Pour ce qui nous concerne, il ne faut pas confondre l’interview et le portrait. L’interview est une transcription d’une discussion sous forme de questions-réponses. Le portrait journalistique est, quant à lui, un éclairage sur un ou des aspect(s) d’une personne, d’un parcours, d’une vie. On se focalise alors sur différents aspects : apparence physique, biographie, citations, façon d’être, etc. Le style employé par la ou le journaliste est crucial tout comme l’angle adopté pour accrocher à la lecture. Le rédacteur peut axer son propos sur un voyage, les dernières parutions de l’auteur·e, la vie de la personne, l’œuvre générale, etc. Pour le portrait de Jean-Yves Blay publié dans le magazine Acteurs de l’économie la tribune, le journaliste Nicolas Rousseau choisit une description de l’environnement de travail. Il aide ainsi le lecteur ou la lectrice à pénétrer avec lui dans le lieu de rendez-vous : Avant d’entrer dans...

Masterclass « Imaginer son métier » – 11/10/18

La première masterclass de l’année était porteuse d’un thème particulièrement concret qui nous concernait tous, que l’on se destine aux secteurs de l’édition ou de la communication. Marine Nina Denis, l’intervenante qui a animé cette masterclass, a la chance d’avoir jusqu’ici fait le tour presque complet des métiers du secteur de l’édition : d’abord éditrice et libraire, l’essentiel de son activité professionnelle se concentre aujourd’hui, en tant que freelance, sur des missions de communication pour des entreprises éditoriales. C’est forte de son expérience et de son savoir-faire qu’elle est venue nous sensibiliser à la possibilité d’adapter son futur métier à sa personnalité (et non l’inverse). Une réflexion sur le choix de son avenir professionnel Un avenir professionnel ne se décide ni de se dessine à la légère. Dans notre situation, les métiers du secteur littéraire sont très nombreux et ne cessent d’évoluer, notamment grâce à la révolution numérique. C’est parce que les possibilités sont multiples qu’il devient véritablement possible d’envisager de chercher un métier qui correspondrait à notre propre personnalité et à nos attentes. Afin d’apprendre à mieux se connaître et à envisager son futur métier, Marine Nina Denis propose de mener une réflexion articulée autour de trois grandes questions que nous détaillons ci-dessous afin de vous permettre de les tester vous-mêmes, si l’exercice vous tente : Comment ? Cette première question désigne le contexte de l’activité professionnelle, le cadre de travail auquel nous aspirons. Il peut être question des horaires, ainsi que de la tolérance ou non de la présence de collègues de travail ainsi que des relations que nous souhaitons entretenir avec eux. Entre aussi en jeu le montant du...

Masterclass Coline Rouge

Le jeudi 7 juin 2018, les étudiants du Master IEC ont eu le plaisir d’accueillir Coline Rouge dans le cadre d’une masterclass sur les enjeux de la diffusion et de la distribution chez les éditeurs indépendants sur le territoire français.   Elle-même ancienne étudiante du master, Coline Rouge a fait son alternance chez Scope, une maison d’édition indépendante spécialisée dans le cinéma en tant que chargée de communication. Suite au Master IEC, Coline Rouge a travaillé pour une autre maison indépendante spécialisée dans le théâtre, L’Arche éditeur. Ici, elle a surtout aidé à développer la communication pour la maison, ainsi que les relations avec les libraires et les théâtres. C’est au cours cette expérience qu’elle s’est créé un nombre de contacts grâce aux salons du livre ce qui lui ont permis de travailler ensuite en tant que représentante. Son but : aider les éditeurs indépendants dans la diffusion. Pour cela, elle visait les différents espaces de diffusion, des libraires, des théâtres, des espaces culturels. Après deux ans en tant que représentante elle a constaté que la diffusion et la distribution sont deux éléments indissociables. Les notions clés Pour rentrer dans le corps du sujet, Coline Rouge a présenté les notions clés de la diffusion et la distribution. La diffusion désigne l’ensemble des opérations commerciales et marketing mises en œuvre par les éditeurs dans les différents réseaux de vente. Le réseau d’un diffuseur peut être très variable en fonction de la taille de l’éditeur ainsi que les livres concernés. Plus le catalogue est important, plus on aura besoin de représentants pour visiter les points de vente. Par ailleurs, chaque point de...

Masterclass Débats sur l’Europe

Le 22 février dernier avait eu lieu la masterclass « Débats sur l’Europe », présentée par Joanna Nowicki, à l’Académie polonaise des sciences. Une dizaine de spécialistes se sont interrogés sur ce qu’est l’Europe et ce qui la compose.

Séjour d’études des M2 à Vienne et Bratislava

Après le Portugal, la Finlande, l‘Allemagne et l’Italie, le master IEC a posé ses valises dans deux nouveaux pays : l’Autriche et la Slovaquie. Comme chaque année, ce voyage a été le fruit d’un projet tutoré mené par 5 étudiant(e)s de M2. Le voyage, encadré par 4 enseignants référents, Luciana Radut-Gaghi, Joanna Nowicki, Laetitia Brancovan et Xavier Galmiche, s’est déroulé durant 5 jours, du 14 au 18 mai et a conduit les 27 étudiants IECiens vers une Vienne et une Bratislava riches en histoire. Les étudiants qui ont pris part à ce voyage sont tous apprentis ou stagiaires dans les domaines de l’édition et/ou de la communication. Ainsi, les visites qu’ils ont réalisées leur ont permis de s’ouvrir à des problématiques liées à ces secteurs mais aussi, grâce à leurs expériences, de comparer le marché français et son fonctionnement, avec les marchés viennois et slovaque du livre et de la communication. Cette semaine, partagée entre l’Autriche et la Slovaquie, s’est très bien déroulée. Les étudiants IECiens ont fait de nombreuses visites professionnelles : la maison d’édition Zsolnay, la librairie Babette’s, des services de communication de la Mairie de Vienne, l’université Comenius de Bratislava, le Centre d’information littéraire slovaque. D’autres visites ont été plus culturelles, avec les visites du château de Schönbrunn, le château de Bratislava et l’Opéra de Vienne. Les étudiants ont également profité d’un aperçu de la vie locale en se baladant dans les deux villes et en découvrant des spécialités culinaires !   Après un vol Paris-Vienne au matin du 14 mai, les étudiants sont arrivés sous un ciel bleu et ont pris la navette CAT pour se rendre...

Masterclass Roselyne Chenu

En lutte contre les dictatures. Le Congrès pour la liberté de la culture (1950 – 1978), Roselyne Chenu – 5 avril 2018   Roselyne Chenu et son livre, En lutte contre les dictatures. Le Congrès pour la liberté de la culture (1950 – 1978)   Lors de la masterclass du 5 avril 2018, le master IEC a eu le plaisir d’accueillir Roselyne Chenu, venue nous présenter son dernier livre : En lutte contre les dictatures. Le Congrès pour la liberté de la culture (1950-1978). Cet ouvrage, publié aux éditions du Félin, se présente comme un témoignage en l’honneur du Congrès, une association internationale bien souvent méconnue, qui a favorisé la diffusion des idées en permettant à nombre d’intellectuels du XXe siècle de s’informer, de se rencontrer, d’échanger et de se lire. L’occasion donc de revenir sur 28 années de combat au service de la liberté de penser, de s’exprimer, et du respect de la diversité des opinions. Roselyne Chenu au service de la culture  Si dans son parcours rien ne destinait Roselyne Chenu à rejoindre le Congrès pour la liberté de la culture, ce sont les livres et sa passion pour la littérature qui lui ont fait comprendre l’importance de la circulation des idées. Après des études de chimie, elle est professeur de mathématiques et de sciences dans l’enseignement secondaire. Ce n’est que plus tard qu’elle deviendra responsable du programme européen du Congrès, aux côtés du poète Pierre Emmanuel. Elle participera avec lui à la création en 1966 de la Fondation pour une entraide intellectuelle européenne, puis en 1974 de la Fondation d’Hautvillers pour le dialogue des cultures. Elle en sera secrétaire générale...

ERASMUS : mon expérience londonienne

Alors que mon stage en alternance se finissait en janvier 2018, j’ai eu l’opportunité de faire mon deuxième semestre de master 2 à l’étranger, grâce au partenariat qu’a le master IEC avec le master Publishing du London College of Communication. Je me fais ici le plaisir de partager ces quatre mois intenses. Faire ses études à Londres ? Un challenge pour moi qui n’étais jamais resté longtemps en terre inconnue et qui ne maîtrisais pas foncièrement bien la langue de Shakespeare. Je savais cependant que c’était quelque chose à faire, une chance à saisir. Tout s’est passé très vite. Mi-janvier 2018. J’ai été très bien accueilli dans l’immense université qu’est le London College of Communication (LCC), une des six branches de l’University of the Arts London (UAL). Située dans le centre, à Elephant & Castle, mon école accueille plus de 900 étudiants. Les premiers jours, je n’ai pas su où donner de la tête. Le bâtiment regorge d’une quantité impressionnante d’équipements, d’ateliers, de salles de classes, de travail, d’amphithéâtres… Et puis l’immersion. Les cours n’ont lieu, comme à Gennevilliers, que les jeudis et vendredis. Après avoir rencontré la directrice du master, Frania Hall, qui a été d’une gentillesse et d’une disponibilité sans failles, j’intègre le deuxième cours de l’ « unit 4 ». Mon semestre repose sur trois « units », qui sont des gros projets de groupes sur lesquels nous sommes évalués. C’est ainsi que fonctionne le master : des projets de longue durée, en équipes, qui nous préparent parfaitement à la vie professionnelle. Peu de cours sont dispensés, il s’agit en général d’intervenants extérieurs qui nous apportent leur expérience et nous aiguillent...

Une double visite pour un master à double compétence

Le 15 mars 2018, les étudiants de première année du Master IEC ont effectué une double visite à Caen où ils ont pu découvrir l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine et l’imprimerie France Ouest Imprim’.

Une virée Erasmus en Italie

Les étudiants IEC ont la possibilité de passer des semestres d’études à l’étranger.  A quoi ressemblent les études en Italie?   Récit d’un semestre en Erasmus à Ravenne Par Anaëlle Féret   Au premier semestre de mon M2 IEC, je suis partie grâce au programme Erasmus pour étudier les Sciences du livre et du document en Italie. Je me suis inscrite à l’université de Bologne (Émilie-Romagne) et je me suis installée à Ravenne, où avaient lieu la majorité de mes cours. Avec mon amie Maya et notre gelato  J’ai choisi l’Italie parce que, depuis toujours, je suis attirée par ce pays et par sa langue. J’y suis allée plusieurs fois, toujours avec le même bonheur, et j’ai commencé à étudier l’italien dès le collège. Pendant ma prépa littéraire et ma licence de lettres modernes et de russe, j’ai dû arrêter l’italien, tout en rêvant de partir faire un échange à l’étranger. J’ai finalement pu concrétiser ce rêve en 2017, au début de ma deuxième année au sein du Master IEC. En septembre, après plus de 10 heures de transport (bus de nuit et train), j’arrive à Ravenne. Je m’installe quelques jours chez un couchsurfer (quelqu’un qui accepte de m’héberger gratuitement pour partager des moments ensemble), puis je trouve une chambre dans une maison italienne luxueuse, avant de déménager dans une colocation avec une Française, un Colombien et un Américain. Si ce n’est pas la mixité rêvée, je profite de mon amie française pour rencontrer plus d’Italiens que je n’aurais pu le faire seule.   Les lieux où j’ai étudié : la biblioteca Classense à Ravenne, et une « salle de...