Voici le thème de la cinquième édition du Forum des Métiers du livre qui s’est tenu à la maison des métallos les 3, 4 et 5 février dernier.

Organisé par l’association la fontaine O livres et animé par le magazine littéraire actualitté.com, ce salon était consacré à l’avenir de tous les métiers du livre, de l’éditeur au graphiste, en passant par le libraire et le bibliothécaire.
En plus d’happenings poétiques ou d’ateliers pratiques sur la conception d’un livre, nous avons assisté à de nombreux débats sur les thèmes les plus variés. De la BD à la littérature graphique, des professions littéraires aux métiers du graphisme, tout est passé au crible des éditeurs parisiens indépendants invités pour l’occasion.
Au cœur du débat, ce paradoxe : Chaque année 65 mille nouveaux titres sont publiés en France alors qu’au même moment, plus de 55 millions d’exemplaires sont envoyés au pilon. L’édition continue chaque année de perdre des emplois. Des contresens qui ont fait surgir bien des interrogations.

Editeurs, librairies et écrivains débatent sur l'avenir du livre

Éditeurs, libraires et écrivains débattant sur le futur du livre.

Peut-on aujourd’hui vivre en tant qu’éditeur indépendant sans être écrasé par les géants de l’édition ? Une telle surproduction éditoriale engorge les librairies ou les bibliothèques, et rend extrêmement difficile pour les éditeurs inconnus de faire sortir un ouvrage en dehors de la masse existante. Pourtant, la réduction des coûts de fabrication avec le développement de l’impression numérique facilite les projets des petites maisons.
Ainsi, quels nouveaux changements sont à prévoir ? Que faire face au raz-de-marée du livre numérique ? Pourquoi et comment monter une maison d’édition ? Quel avenir pour les métiers graphiques ? Va-t-on perdre le livre à cause de sa dématérialisation ? Est-il aujourd’hui possible de bien vivre des métiers du livre ? Comment sauver les livres ?
Des constations qui semblent bien chaotiques, et laissent peu de perspectives réjouissantes aux futurs professionnels du livre. Pourtant, certains intervenants tiennent à garder espoir et invoquent avant tout la passion du livre : Baptiste-Marrey, écrivain, décrit : « être éditeur, c’est avoir la tête dans les étoiles et les pieds sur le sol ».
Le mot de la fin – et la réponse ingénue à la question « A quoi bon faire des livres ? »-, c’est Adrien Aszerman, modérateur du débat, qui nous le donnera : « Si on ne faisait plus de livres, je pense que je mourrais. »
La Fontaine O livres s’occupe également de promouvoir des professionnels des métiers du livre et d’accompagner à la création d’entreprises.

Pour plus d’informations : http://www.fontaineolivres.com.