Mai 27, 2013 | Collection éditoriale, Edition |
Qui ne souhaite pas faire de son enfant un petit génie cultivé ? Les maisons d’édition jeunesse l’ont bien compris, et la plupart ont intégré, au sein de leur catalogue, un ou plusieurs titres destinés à enseigner l’art aux jeunes de tous âges. Certaines, comme Palette, ont une ligne éditoriale entièrement dédiée à l’art pour les enfants. Comment cette maison s’adapte t-elle à l’âge de ses lecteurs ? Quelles sont ses grands succès et échecs ? Enfin, peut-on dire que les plus petits comprennent l’art ? Pour répondre à toutes ces questions, j’ai interrogé Didier Baraud, fondateur des éditions Palette. Bonjour Monsieur Baraud, combien de collections de livres d’art pour enfants contient votre catalogue ? On a différentes collections qui s’adressent à différentes tranches d’âge. Nous avons une première collection qui s’appelle « L’art pas à pas » qui est destiné aux touts petits à partir de deux ans environ, où on illustre des petites fictions avec des œuvres d’art. Si on remonte en tranche d’âge nous avons une collection qui s’appelle « Puzzl’art », où on a différentes thématiques comme les couleurs, la mer, les portraits, les animaux, les formes. Dans les activités encore, nous avons une collection qui s’appelle « Art en forme » qui reprend un des grands principes de l’édition qui est de faire des livres avec des autocollants. Quand on remonte encore en tranche d’âge, on a une collection, qui a été une de nos premières collections d’ailleurs, qui s’appelle « L’art et la manière », c’est une collection qui est majoritairement constituée par des monographies et plus récemment par des courants comme le surréalisme ou le nouveau réalisme. Et puis on commence...
Mai 9, 2012 | Culture, Edition, Littérature, Salon littéraire |
Les éditions de littérature jeunesse Rue du monde sont à l’honneur en ce début d’année 2012. Coup de cœur du 11e Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale qui s’est tenu à Arras le 1er mai, la maison était également l’invitée de la 26e Fête du Livre de Bron en mars dernier. Nous avons eu l’occasion de nous y entretenir avec son fondateur, Alain Serres, qui nous a livré sa vision d’une édition engagée. À l’origine de Rue du monde, une simple question. En 1996, Alain Serres, alors instituteur, se demande : « Comment les livres peuvent aider les enfants à se construire ? ». Il a alors l’idée de construire une « rue de papier », qui irait d’enfant en enfant du monde et leur permettrait de se bâtir une culture littéraire et artistique, de développer leur ouverture d’esprit, de se construire en tant que citoyen. Les éditions Rue du Monde étaient nées. Quinze ans plus tard, la maison compte 260 titres au catalogue, publie 30 livres par an et se dirige vers les deux millions d’exemplaires vendus. Cette petite maison d’édition indépendante, qui compte sept personnes dans son équipe, multiplie les succès, comme son Grand Livre des droits de l’enfant ou ses livres de cuisine du monde qui se vendent à plus de 100 000 exemplaires. Succès qui permettent de financer des projets qui se vendent moins facilement, des livres différents, des livres « gonflés ». Un engagement culturel Alain Serres confie en effet vouloir offrir aux enfants le meilleur des productions artistiques et littéraires qui voient le jour, tout en les faisant s’interroger sur le monde et sur les autres, loin des discours,...
Avr 28, 2011 | Culture, Edition |
Le monde littéraire est aujourd’hui en perpétuelle mutation et surpopulation. On ne compte plus les éditeurs, les genres et autres catégories dans lesquelles nous tentons tant bien que mal de classifier les dernières parutions, et les auteurs, qu’ils soient reconnus ou non, publiés ou non, sur papier ou sur toile, sur Twitter ou sur Facebook. Avoir un panorama complet de ce qu’il se fait dans un genre particulier me semble de plus en plus compliqué, et l’est d’autant plus dans la littérature en général. Mais paradoxalement, il n’en est que plus aisé de s’attacher à un auteur. Cet auteur pour moi c’est Neil Gaiman, le maître de la mutation littéraire et éditoriale. Le 25 juin 2010, Neil Gaiman remportait la Carnegie medal – le top des awards britanniques en littérature jeunesse – pour son Graveyard Book. Certes ce n’est qu’une récompense de plus au palmarès déjà chargé de Gaiman (World Fantasy Award, the Comics Buyer’s Guide Award, the Hugo Award, the Bram Stoker Award, deux Mythopoeic Fantasy Awards for Adult Literature et bien d’autres encore) mais c’est surtout pour moi une occasion toute trouvée de parler un peu de cet auteur hors du commun sans lequel la littérature contemporaine ne serait plus la même. Mais qui est-il ? Ours mal léché de 50 ans, cheveux longs, toujours de noir vêtu, Neil Gaiman a un style savamment étudié à mi-chemin entre le bad-boy rockeur et Severus Snape. Conteur aussi prolifique qu’enchanteur, Gaiman a ceci de particulier qu’il échappe toute catégorisation : de la jeunesse aux comics en passant par la Fantasy, la SF ou encore l’horreur, Gaiman touche à tout...
Fév 16, 2010 | Non classé |
Du 23 au 26 mars 2010 se tiendra la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne, en Italie. Rendez-vous des professionnels du livre, la manifestation est LE lieu de rencontre entre éditeurs, auteurs, libraires… du monde entier pour vendre ou acheter les droits de publication de livres pour la jeunesse. C’est le moment où se négocient les perles du marché, où l’on trouve les dernières tendances, où l’on s’informe sur les évolutions techniques en matière de livre jeunesse. Cette année, sur le thème des droits de cession, vous aurez aussi accès à des conférences, des expositions, des séances de débat et à la cérémonie de remise des prix du BolognaRagazzi. Il récompense les meilleurs livres jeunesse selon des critères d’innovation en terme de concept éditorial et de graphisme. Plusieurs livres seront primés selon les catégories suivantes : « Fiction », réservée aux histoires de l’imaginaire et aux contes ; « Non Fiction », pour les livres documentaires ; « New Horizons », catégorie qui prime plus particulièrement les éditions des pays arabes, d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie ; et « Opera Prima », une nouvelle classification permanente, pour récompenser les premiers auteurs. Plus d’informations, en anglais ou italien, sur le site Internet :...