Le ‘blurb’, marketing du livre et copinage

Le ‘blurb’, marketing du livre et copinage

      Autrefois réservé au marché du livre américain, le ‘blurb’ s’immisce peu à peu sur les couvertures des nouveautés littéraires françaises.                            Qu’est-ce que le ‘blurb’?   Le ‘blurb’ est une phrase élogieuse d’un écrivain célèbre, un ‘blurbeur’, inscrite la plupart du temps sur le bandeau d’un livre d’un auteur peu connu. Le ‘blurb’ est ainsi un atout marketing efficace, utilisant la notoriété d’un auteur pour booster les ventes d’un ouvrage, qui, sans ce coup de pouce, aurait du mal à se faire connaitre du grand public.  Des Etats-Unis vers la France  En France toutefois, le livre reste un objet sacré et les ajouts marketing sont encore mal acceptés par des lecteurs soucieux de préserver l’intégrité littéraire du livre. Le ‘blurb’ dans les librairies françaises est encore discret et épisodique. Alors que les éditeurs français préfèrent le bandeau, facile à retirer dès l’achat, les éditeurs américains quant à eux n’hésitent pas apposer de véritables slogans publicitaires sur les ouvrages, le ‘blurb’ est même parfois directement imprimés sur le livre, le plus souvent en quatrième de couverture. Origines  En anglais, le mot ‘blurb’ signifie « descriptif promotionnel » mais aussi « baratin ». Il est apparu en 1907, quand la nouvelle, « Are You a Bromide »? , de l’humoriste Frank Gelett Burgess fut présentée en édition limitée au diner annuel d’une organisation syndicale professionnelle. Le but était de faire la promotion de l’ouvrage avec la photo d’une jeune femme aguicheuse prénommée Miss Belinda Blurb sur chaque livre. Sur la première page du roman, le futur lecteur pouvait ainsi lire « YES, this is a BLURB! ». Depuis ce jour,...
Où en est le greenwashing ?

Où en est le greenwashing ?

Ce concept marketing, à traduire par « éco-blanchiment », a fait une entrée fracassante dans notre quotidien il y a quelques années. L’écologie, comme argument marketing, a permis à de grandes entreprises de s’emparer de la vague écologique et de donner l’illusion d’être plus « vertes ». Qu’en est-il en 2012 : le concept est-il rouillé ou a-t-il encore de beaux jours devant lui ? Au regard de l’actualité qui semble peu se préoccuper des questions écologiques, il n’est pas inintéressant de voir si ce concept marketing a toujours le vent en poupe. Petit rappel : comment se donner une image verte ? Le mot greenwashing trouve son origine dans la contraction des mots « green », vert et « brainwashing », ou lavage de cerveau. Selon l’ADME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), il y a greenwashing « lorsqu’un produit ou service est vanté comme « écologique », « protégeant la nature ou l’environnement », alors que l’intérêt du produit ou du service pour l’environnement est minime, voir inexistant. Il en va de même d’une entreprise, vantée comme engagée dans le développement durable, mais dont l’activité générale est reconnue comme problématique d’un point de vue environnemental ». Toujours plus vert, toujours plus fort ? On aurait pu croire ce concept usé et pourtant… Il est actuellement encore très usité notamment par une grande marque de fast-food qui en abuse ou par le secteur automobile qui est devenu maître en la matière. Cette utilisation à outrance engendre une désinformation qui conduit à des publicités mensongères car rouler en voiture n’a rien d’écologique. Le vert est toujours tendance pour les publicitaires Le nombre de visuels liés à l’environnement est en augmentation toujours selon le rapport...