Masterclasse de Marc Ferrant « Mise en situation de crise » / “Crisis situation in a company” – 14/12/2018

Masterclasse de Marc Ferrant « Mise en situation de crise » / “Crisis situation in a company” – 14/12/2018

À propos de l’intervenant Franco-Britannique, Marc Ferrant a travaillé pour le groupe automobile PSA à la communication et notamment en tant que responsable de la presse internationale et des relations publiques. Spécialiste de la communication de crise, Marc Ferrant est consultant freelance en relations interculturelles ; il travaille avec les médias financiers internationaux et aide à la rédaction des discours des PDG d’entreprise. En plus de ses compétences en tant que consultant, Marc Ferrant est professeur de langue et civilisation allemandes, formateur en langue anglaise en environnement professionnel, traducteur, transcréateur et consultant en communication interculturelle. Il parle et écrit également plusieurs langues : anglais, allemand, espagnol, italien et russe. L’aspect multiculturel de son profil, ainsi que les nombreuses langues qu’il maîtrise lui permettent ainsi de s’adapter à différents environnements de travail et de gérer des projets éditoriaux multilingues.       Gestion de crise : analyse, concepts et théories   Marc Ferrant a tout d’abord demandé aux étudiants de donner des exemples de crises majeures survenues récemment. De nombreux cas ont été évoqués, parmi lesquels celui des Gilets Jaunes, des attaques terroristes, de la crise migratoire, du Brexit, du changement climatique, de l’affaire Carlos Ghosn. À partir de ces exemples, les étudiants ont pu définir les différents types de crises auxquelles un État ou une entreprise peuvent être confrontés : ces crises peuvent être d’ordre politique, économique, diplomatique ou encore écologique. Marc Ferrant a ensuite évoqué les différentes situations de crise auxquelles il a dû faire face dans sa vie professionnelle, en tant que communiquant.   La première crise majeure à laquelle il fut confronté survint alors qu’il travaillait pour le groupe automobile...
Un pavé dans la mare

Un pavé dans la mare

Ou plutôt devrait-on dire un canard dans la cyber-mare ? Le Canard enchaîné, hebdomadaire satirique bientôt centenaire, haute figure de la résistance à l’invasion numérique, a publié pour la première fois lundi 6 mai des contenus sur son site internet. Il s’agit de deux documents sonores, enregistrements de canulars faits par l’imitateur Gérald Dahan essayant de piéger Patrick Devedjian et Claude Guéant au téléphone en se faisant passer pour Manuel Valls. Cette nouveauté a surpris le monde médiatique : en effet, le Canard enchaîné se faisait un point d’honneur à n’exister qu’en version papier. Le site internet, créé pour donner quelques informations pratiques, « occuper les adresses que des escrocs ont parfois tenté de détourner, en se faisant passer pour [nous] » et finalement mettre en ligne les unes en avant-première la veille de leur parution, explique clairement, sur sa page d’accueil : « Notre métier, c’est d’informer et de distraire nos lecteurs, avec du papier journal et de l’encre. C’est un beau métier qui suffit à occuper notre équipe ». Que doit-on en penser alors ? Louis-Marie Horeau, rédacteur en chef, a confié dans une interview à l’AFP « Le papier a ses limites et on n’a jamais fait le serment solennel de ne pas entrer sur le net. Mais on est prudent car il n’y a pas de modèle économique [sur internet, ndla] pour un journal sans publicité qui veut vivre de la vente de ses numéros à ses lecteurs» ». Cet exemple du Canard enchaîné montre bien la situation d’entre-deux dans laquelle se trouvent la plupart des titres de presse. Les questions qui se posent autour des modèles...
Achats en ligne : ne vous faites plus avoir !

Achats en ligne : ne vous faites plus avoir !

Vous êtes nombreux à commander sur Internet vos livres, ordinateurs, liseuses et autres produits culturels… Mais êtes-vous sûrs de commander sur des sites vraiment fiables ? Le blog du master IEC vous livre toutes les clefs pour débusquer les sites suspects et éviter de se faire arnaquer ! Ne commandez pas sur n’importe quel site Ouvrir un site de vente en ligne est aujourd’hui très facile et ne prend que quelques minutes : on estime que pas moins de 50 sites de e-commerce ouvrent chaque jour en France… Et les escrocs l’ont bien compris ! Alors avant de commander, vérifiez facilement que le site marchand est bien fiable en quelques coups d’œil rapides : Vérifiez les avis des consommateurs, tant sur le produit que vous souhaitez acheter que sur le site où vous allez commander. N’hésitez pas à associer dans votre moteur de recherche le nom du site avec les mots « arnaque » ou « escroquerie », Regardez l’adresse du site : si elle commence par « https:// », elle garantit la sécurité du paiement lors de votre commande, Observez la présentation : si l’organisation de la page est confuse, les couleurs mal choisies, les images mal centrées, les fautes d’orthographes nombreuses, des caractères ne sont pas reconnus, alors ce site n’est pas crédible, Ne vous fiez pas qu’aux prix Comparer les prix, c’est bien, mais choisir le site le moins cher n’est pas toujours la meilleure affaire ! De nombreux sites proposent des réductions importantes sur des produits très chers en temps normal. Mais ces prix attractifs cachent généralement de belles escroqueries : produits défectueux, contrefaçons, voire même...
Le quotidien d’un webrédacteur culturel

Le quotidien d’un webrédacteur culturel

Puisqu’il paraît que l’expérience professionnelle, si elle présentée avec un suffisant minimum de recul, peut faire office d’angle pour un bon article de blog, je vais vous parler aujourd’hui du quotidien d’un webrédacteur culturel. J’ai en effet occupé ce poste pendant près de 10 mois au sein de l’équipe de Vodkaster.com, le réseau social des cinéphiles. La partie magazine du site est alimentée tout au long de la semaine à la fois de news et d’articles plus approfondis, qui peuvent coller ou non à l’actualité ; elle ressemble donc à la plupart des sites culturels d’internet, ce qui permet de faire de mon expérience une généralité. Echauffement matinal Tout d’abord, la journée-type commence invariablement par une consultation rigoureuse des sites en rapport avec le thème atour duquel on travaille. Pour écrire sur l’actualité, il faut d’abord la lire. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas possible de se maintenir à niveau en comptant uniquement sur les dépêches et autres communiqués de presse, surtout si on traite d’un sujet international comme le cinéma, la musique ou la littérature, où les maisons-mères prennent surtout la peine de communiquer en local avant de laisser les informations se répandre. Une des meilleures manières d’accéder rapidement à ces informations est d’utiliser les flux RSS d’une poignée de sites qu’on sait être de qualité. Une fois qu’on a dégagé ce qui nous semble être l’information la plus importante de la matinée, on peut se mettre à écrire dessus (avec ou sans validation du sujet par le rédacteur-en-chef selon la taille de l’entreprise et votre niveau de responsabilités) en prenant évidemment bien soin...
Publicité MENNEN : le buzz du « Surfing telling »

Publicité MENNEN : le buzz du « Surfing telling »

Pour la promotion de leur nouveau « stick déodorant 24h », la marque Mennen a fait appel à l’agence H et a créé le buzz grâce à un nouveau genre de publicité digitale le « surfing telling ». Cliquez sur la photo pour accéder à la vidéo Qu’est-ce que le surfing telling ? Il s’agit de mettre en place un scénario puis de le développer via plusieurs fenêtres qui vont apparaître et se superposer successivement sur votre navigateur internet. Celles-ci vont s’ouvrir automatiquement ou manuellement et ces transitions se feront sur différents sites partenaires du site principal. Ainsi, le scénario se déroule à travers ces fenêtres qui agissent comme des « pop up » mais qui au final crée un spot publicitaire interactif. Mennen a tenté l’expérience pour son stick déodorant. La publicité début sur Daylimotion, l’internaute se retrouve sur le tournage de la publicité Mennen. Le stick est volé puis l’internaute est amené à cliquer afin d’avoir la suite du « film ». De là, une armada de « pop up » s’ouvre sur l’ordinateur. Une course-poursuite se lance à travers les sites d’Eurosport, un blog japonais, le site de Pizza Hut, RMC, TF1 News, Micromania, Facebook et terminer son parcours à nouveau sur Dalymotion. L’habillage de ces sites partenaires ont été conçus pour l’occasion. La fin de la publicité nous amène à l’égérie de Mennen, Sébastien Loeb qui retrouve enfin son stick. Un clip qui peut faire penser aux films d’action américains avec des cascades et une musique entraînantes qui attire et entraîne l’internaute au coeur de l’action. Un moyen de communication efficace ? La marque Mennen a bien compris qu’il ne s’agissait plus uniquement d’innover dans leurs produits mais...