Fév 5, 2013 | Edition, Littérature |
Les étapes de la fabrication d’une bande dessinée, depuis le contrat d’auteur jusqu’à la mise en librairie, en passant par le lettrage.
Juin 27, 2012 | Non classé |
Pénélope Bagieu, bloggeuse, dessinatrice de BD, chroniqueuse et moult autres activités farfelues opère sur toile et sur planche. Entre web et papier, la jeune femme ne cesse de séduire par sa fraîcheur et ses talents, nombreux ! Si vous n’avez jamais entendu parler de Pénélope Bagieu, il est plus que grand temps de vous renseigner sur la question. Jeune femme créative et polyvalente, elle évolue sur toile et sur planche (de BD s’entend) pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques. Une demoiselle à aborder avec second degré et détente, surtout ! La bloggeuse « [S]a vie, [s]on oeuvre, l’univers, le reste. » Pénélope Bagieu n’est pas une intello snob : vous ne trouverez pas sur son blog des réflexions philosophiques vaseuses ou des théories politiques de comptoir. Sur un ton léger, sympa et coloré, elle nous raconte tout ce qu’il se passe dans sa vie, dessins persos à l’appui. Sur le ton humoristique du « vous n’en avez pas grand-chose à faire mais je vous raconte quand même » que laisse sous-entendre le nom de son blog, l’internaute est invité à assister aux grandes découvertes tout à fait routinières (enfin, presque, la demoiselle est tout de même amenée à fréquenter pas mal de coins plutôt chouettes) de la dessinatrice. A parcourir entre deux réunions super importantes ou sur le temps de votre pause déj’, juste parce que c’est sympa ! La dessinatrice de BD Version papier des illustrations de Pénélope Bagieu, la dessinatrice opère aussi sur les planches. Parmi ses œuvres et pour ne pas tomber dans l’exhaustivité, Cadavre exquis (publié en 2010 chez Gallimard), dont le ton n’a rien à voir avec les morceaux de...
Fév 16, 2012 | Edition, Non classé |
Recevoir le Fauve d’or lors du festival de la bande dessinée d’Angoulême sonne assurément comme une véritable consécration, et propulse généralement les auteurs récompensés. Ce prix, décerné depuis 1976, est en effet le plus prestigieux de la manifestation, et il est de plus connu pour favoriser des ouvrages n’ayant pas été des grands succès publics, mais plutôt des succès critiques, plus confidentiels. Cette année, c’est l’auteur québécois Guy Delisle qui a été récompensé. Une récompense méritée Lors de cette 39e édition du Festival, et sous la présidence d’Art Spiegelman, Guy Delisle, né en 1966, s’est vu remettre la petite statuette de félin doré, pour son roman graphique Chroniques de Jérusalem, paru en novembre 2011 aux éditions Delcourt. L’auteur avait été nommé trois fois lors de précédentes éditions, sans succès jusqu’à présent. Entre carnet intime et reportage Dans ce dernier ouvrage, il raconte sa vie quotidienne en tant qu’expatrié. Une habitude chez ce voyageur-bourlingueur, qui avait déjà surpris en 2003 avec le cocasse Pyongyang, contant son séjour prolongé dans la capitale de Corée du Nord. Cette fois-ci, c’est à Jérusalem qu’il s’est installé pour près d’un an et demi, suivant sa femme venue travailler en mission humanitaire. C’est sans doute cette part autobiographique, ce goût de roman d’introspection et de carnet de voyage qui a valu à cet ouvrage d’être récompensé. Faire rire pour ouvrir sur le monde Faussement naïf, à l’humour doux amer, élaboré à partir des anecdotes de la vie quotidienne, ce livre réussi à faire partager un quotidien souvent troublé et compliqué avec une légèreté salvatrice. L’humour comme moyen de détachement et d’analyse, l’humour comme ouverture sur...
Jan 31, 2012 | Culture, Edition |
Pourquoi l’Holocauste ? Pourquoi les souris ? Pourquoi la bande dessinée ? Voilà les questions qu’Art Spiegelman n’a cessé d’entendre sur Maus depuis sa parution en 1986. Le dessinateur new-yorkais, seul auteur de BD récompensé par le prix Pulitzer en 1992, satisfait la curiosité de ses lecteurs avec MetaMaus, un making of de son best-seller mondial. Paru en octobre 2011 aux États-Unis et le 18 janvier dernier en France, MetaMaus revient vingt-cinq ans plus tard sur la genèse et le processus de création de Maus, bande dessinée zoomorphique sur la déportation dans laquelle les Juifs sont incarnés par des souris et les nazis par des chats. Des croquis, des planches et des documents inédits illustrent la série d’entretiens qu’a accordés Art Spiegelman, entre 2006 et 2010, à son amie Hillary Chute, professeur d’anglais à l’université de Chicago. Le gros plus de MetaMaus, c’est un DVD bonus contenant l’intégrale de Maus en version numérique enrichie de pages avec des hyperliens vers des suppléments visuels, audio et vidéo : nombreux croquis et brouillons, arbres généalogiques de la famille Spiegelman (avant et après la Seconde Guerre mondiale), extraits des entretiens de l’auteur avec son père, sources documentaires sur Auschwitz, et bien d’autres. MetaMaus est aussi l’occasion pour Art Spiegelman de revenir sur son histoire familiale, sur celle de ses parents, Anja et Vladek, déportés juifs polonais survivants des camps, qui a inspiré et guidé la réalisation de Maus. Photos de famille, documents d’époque, témoignages et interviews des proches montrent à quel point Maus a été pour son auteur un moyen à la fois de faire sortir de leurs placards les lourds fantômes du passé et d’exorciser...