A la rencontre de…

Séverine Laporte

 

Responsable communication

Intervenante pour des cours de PAO

au sein du Master IEC

 

severine

 

Depuis combien de temps êtes-vous enseignant(e) ?

J’ai commencé l’enseignement et la formation professionnelle pour adultes en 2006.

 

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai commencé à travailler en 1998 dans une entreprise internationale d’édition de jeux vidéo puis par l’auto-formation j’ai évolué vers des activités de communication web au sein d’une société informatique. J’ai quitté ensuite le monde de l’entreprise pendant une dizaine d’années afin de travailler en tant qu’indépendante dans le graphisme et la fabrication de produits multimédia et print, tout en faisant de la formation et de l’enseignement. Je suis depuis peu de retour dans le monde de l’entreprise mais cette fois-ci lié au secteur éducatif car je suis en charge de la communication du CFA SACEF.

 

Pourriez-vous nous partager une expérience positive ainsi qu’un moment difficile durant votre carrière de professeur ?

Il y eut un moment difficile, mais particulièrement enrichissant. J’ai travaillé pendant un an dans un lycée professionnel. Je ne connaissais pas ce milieu et j’ai découvert des adolescents intéressants et impliqués, mais aussi un monde cloisonné sur une pédagogie rigide qui n’envisageait en rien l’insertion professionnelle. D’ailleurs le seul objectif que l’on m’avait alors fixé à cette époque était que les élèves obtiennent leur diplôme (un BEP en l’occurrence), la suite n’intéressait finalement pas grand monde à part les jeunes évidemment. Je n’ai pas adhéré à cette vision des choses et c’est en cela que la formation par l’alternance me semble bien plus adaptée à la découverte du monde professionnel et à la formation du jeune. L’enseignement supérieur et universitaire propose aussi une bien meilleure ouverture d’esprit aux jeunes.

En fait chaque expérience difficile vécue dans le domaine de la formation fut positive, car toujours riche d’enseignements et surtout de rencontres.

 

 Comment trouvez-vous les étudiant(e)s du master IEC?

Je n’aime pas trop tirer des généralités à partir d’individualités…  Mais globalement ils sont tous impliqués et acteurs de leur formation. Je trouve que chaque année le niveau est meilleur, ils offrent aussi aux enseignants la possibilité d’avoir des échanges riches et fructueux.

 

Quelles professions peuvent exercer les étudiants à la fin de ce master ?

On parle des métiers traditionnels liés aux mondes de l’édition et de la communication mais finalement le champ des possibles est largement ouvert, j’ai presque envie de dire « ce qu’ils veulent » pour peu qu’ils le veuillent. A ce niveau de formation, on forme surtout les étudiants à s’adapter à un milieu professionnel qui est mouvant. L’adaptabilité est la première compétence à développer.

 

Qu’offre de plus ce master par rapport à d’autres pour les étudiants ?

La double formation édition et communication que je ne connais pas ailleurs, mais aussi la possibilité pour les étudiants de suivre leur formation en alternance ce qui leur donne une première expérience et une véritable posture professionnelle au sein d’une entreprise pendant un ou deux ans, ce qui n’est pas négligeable sur un CV et dans la construction de savoirs professionnels. De réels efforts sont faits en faveur d’une pédagogie innovante. Il y a aussi la dimension internationale et inter-culturelle avec des étudiants qui viennent du monde entier et ce mélange d’accents comme de compétences enrichit chacun de nous.

 

Vous pouvez nous dire trois points que vous aimez dans ce master et trois qui vous déplaît ? 

Les 3 points qui me plaisent le plus : le profil des étudiants (ils sont agréables et ouverts), l’équipe pédagogique avec laquelle on peut échanger régulièrement, la possibilité de faire évoluer sa pédagogie librement de façon à l’adapter aux besoins du métier.

Ce qui me déplaît ? Pas grand-chose à vrai dire, si je ne m’épanouissais pas dans ce master je n’y interviendrais pas. Ah si, quand même, j’aimerais que l’on ait plus d’heures de cours afin d’approfondir certains savoirs.

 

 Voulez-vous changer quelque chose à ce master ? Si oui, quoi ? Si non, pourquoi ?

Je laisse le soin à l’équipe de direction de faire évoluer la maquette du master, elle reste à l’écoute des enseignants, la discussion est ouverte. En tant que tutrice en entreprise pour les étudiants en apprentissage, je fais remonter comme les autres tuteurs les besoins des entreprises au comité de direction du Master, ce qui permet une adaptation annuelle des matières et des contenus des cours.

 

Ce master combine-t-il le plaisir avec l’utilité ?

Pour moi oui, dans la mesure où il y a un échange facile et naturel qui se fait entre étudiants et équipe enseignante.

 

Quel message pouvez-vous transmettre aux futurs étudiants de ce master ?

Les étudiants qui nous rejoignent ont la plupart du temps un projet professionnel en tête. Ceci me semble indispensable pour bien tirer parti des enseignements et s’impliquer dans la construction de son avenir. Ces deux années passent au final très vite, et savoir où l’on va quand on met les pieds dans une formation comme celle –ci, me parait être un atout majeur dans la réussite universitaire comme professionnelle.

 

 

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