Un symbole triangulaire renversé se trouvant sur la couverture du livre nous rappelle, au moins chez les gens intéressés par la littérature, une maison d’édition qui s’appelle Zulma. Ses couvertures des collections littéraires qui sont originales et précieuses sont créées par le graphiste anglais David Pearson. Depuis quelques années, ce triangle contenant le titre du livre normalement écrit, renvoie un fort impact aux lectures en cultivant la particularité de cette maison d’édition. La littérature coréenne s’y met à apparaître avec sa traduction en français.

Bien sûr, Lorsqu’on parle de la littérature coréenne en France, ce n’est que Zulma, qui la publie tandis qu’auparavant, c’était plutôt Actes Sud et Philippe Picquier qui ont commencé à mettre en valeur ce champ fertile pour donner l’occasion de la découvrir en proposant une nouvelle vision de la Corée du Sud aux Français. En revanche, Il n’est pas douteux que, récemment, Zulma entreprend de nombreuses actions dans l’objectif de la présenter avec des auteurs bien représentatifs de la Corée. 

Zulma et Littérature coréenne

Zulma, comme vous le savez, est une maison d’édition principalement spécialisée dans la littérature contemporaine, française et étrangère. Dans l’éventail de ses auteurs coréens, nous avons ces deux auteurs principaux, Hwan Sok-yong, et Lee Seung-U. Remontant à l’origine de cette découverte vers la littérature coréenne, Serge Safran, cofondateur et directeur littéraire chez Zulma, a notamment apporté de nombreux projets de livres coréens pour cette maison d’édition. C’est alors qu’apparaît Hwang Sok-yong, l’un des auteurs majeurs coréens, à la fois figure de proue chez Zulma, il connaît une bonne réputation et la faveur du monde littéraire français. L’un de ses romans, publié chez Zulma, Shim Chong, fille vendue, était nommé en tant que candidat du prix Fémina étranger 2010.

Où se situe la littérature coréenne en France ?

Il est vrai que la littérature coréenne est assez étrangère et n’est pas encore estimée par la plupart des Français par rapport à celle du Japon et de la Chine. Malgré cela, en comparaison du passé, grâce à une nouvelle vague de la culture coréenne y compris la K-pop, le drama et le film, le domaine de la littérature est également en train de se développer et de se révéler. Bien sûr, il ne faudrait pas oublier les éternels efforts des éditeurs français et coréens y compris ceux des traducteurs pour faire parvenir cette littérature à la connaissance des Français. Zulma, se situe au cœur de ces actions, parallèlement d’autres éditeurs ainsi que Actes Sud, Philippe Picquier, Seuil et Imago jouent un rôle en tant que pont littéraire entre ces deux cultures.

L’événement littéraire en collaboration avec le Centre Culturel Coréen

Lecture avec auteurs coréens à la librairie 'La Terrasse de Gutenberg' en 2010

En dehors de la publication, Zulma lance aussi parfois des événements littéraires en collaboration avec le Centre Culturel Coréen à Paris en vue, non seulement d’avoir l’occasion de bien promouvoir ses livres mais aussi de donner une scène de dialogue entre les auteurs et les lecteurs. Récemment, au 31 Janvier, une rencontre avec l’auteur coréenne Eun Hee-kyung s’est déroulée au Centre Culturel Coréen à l’occasion de la publication de son dernier livre Les Boîtes de ma femme sous la présence de la directrice de Zulma, Laure Leroy.

 

 

 

La Nouvelle, l’une de ses particularités

Voilà, un recueil qui a été publié l’an dernier chez Zulma, sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet qui sont traducteurs de la plupart des livres coréens chez Zulma, Cocktail sugar et autres nouvelles de Corée. Il s’agit d’un ensemble de nouvelles qui consiste en huit regards de femmes – écrite par huit auteurs coréennes- sur la Corée d’aujourd’hui. Peut-être, cela vous permettrait d’approcher d’un pas ce monde littéraire inédit avec ce concept de la nouvelle, qui est art majeur en Corée du Sud. 

Quelques liens pour connaître la littérature coréenne

Revue Kul Madang : Littérature Coréenne

KBS World Radio : Belles Lettres