Le bureau international de l’édition française (BIEF)

Le bureau international de l’édition française (BIEF)

Le bureau méconnu de l’édition française Faites un sondage autour de vous : peu nombreux sont les individus, même parmi les professionnels du livre, à connaître l’organisme associatif du BIEF. Pourtant, ses actions sont multiples et vitales pour l’existence de l’édition francophone. Basé au 115, boulevard Saint-Germain, dans le sixième arrondissement de Paris, le Bureau International de l’Édition Française œuvre pour faciliter « le développement des exportations, des échanges de droits et des partenariats internationaux » des éditeurs français. La devise du BIEF est limpide : « Promouvoir l’édition française à l’étranger ». L’organisme, créé en 1873 par le Cercle de la librairie, fonctionne grâce à ses adhérents – qui peuvent être une maison d’édition ayant son siège social en France ou une maison d’édition française ayant son siège social à l’étranger – et au soutien des ministères français de la Culture et des Affaires étrangères. Les actions du BIEF Tout d’abord, le BIEF s’occupe de la promotion de l’édition française à l’étranger, qui est développée grâce à l’organisation de nombreux événements sur le thème du livre à l’étranger. Il s’attache également à développer les échanges entre les professionnels du livre en établissant des réseaux de professionnels grâce notamment à l’adhésion à l’organisme. Enfin et surtout, son rôle est d’informer les éditeurs sur l’actualité de l’édition francophone. Cette action est primordiale car elle permet au BIEF de se faire connaître. L’information passe avant tout par le site Internet. Différentes rubriques accessibles via la page d’accueil permettent aux internautes de se diriger directement vers l’objet de leurs recherches. La Lettre du BIEF est la plus importante publication du BIEF. C’est...
Le data journalisme, une autre façon de raconter le monde

Le data journalisme, une autre façon de raconter le monde

Mis en lumière grâce aux diverses révélations de WikiLeaks, il suscite une curiosité grandissante chez les journalistes comme chez les internautes. A l’heure du web et du numérique, il offre une alternative au traitement de l’information, avec les moyens d’aujourd’hui et pour le public d’aujourd’hui. Mais au fait, le data journalisme, qu’est-ce que c’est ? Mettre en scène les données On pourrait définir le data journalisme en deux mots, comme le croisement entre données publiques et journalisme. « Data » ou « donnée », parce que le volume croissant des données numériques à l’heure du web participatif ouvre la voie à leur exploitabilité. Journalisme, parce qu’un intermédiaire est devenu indispensable pour aider le lecteur à comprendre et à voir, à lire la complexité du monde de l’information. Plus simplement, le data journalisme, c’est une façon d’exploiter puis de mettre en scène les données pour les rendre plus lisibles. Un angle différent de narration Comme le journalisme traditionnel, le data journalisme nécessite de collecter, d’analyser, de donner du sens à ces données, bref d’éditorialiser. Comme le journalisme traditionnel, il met en évidence des faits et apporte des preuves. Mais à la différence de ce dernier, il se base sur l’exploitation de chiffres, de statistiques, de fonds cartographiques : en somme, il interroge les données plutôt que les témoins. Et il propose un angle différent de narration, par l’image plutôt que par les mots. En mettant en scène l’information grâce à la visualisation des données, il s’adresse à l’intelligence visuelle du public. Pour atteindre ce but, l’intervention de journalistes, mais aussi de développeurs, de graphistes, de statisticiens et d’architectes de l’information est nécessaire. En octobre 2010, les...