Philip K. Dick, un auteur très cinégénique

Philip K. Dick, un auteur très cinégénique

À l’heure d’un essoufflement général parmi les scénaristes hollywoodiens, il y a certaines traditions qui perdurent… Hollywood, bastion du cinéma américain, voir mondial, en a fini avec les idées originales. Quel est le dernier scénario vraiment neuf ayant vu le jour ces dernières années ? Si l’on met de côté les films comme Inception, qui ressemblent plus à une partie de Kamoulox qu’à un scénario bien huilé, quel est le dernier bon film n’ayant pas été tiré d’une œuvre existante que vous ayez eu la chance de voir au cinéma ? Sixième Sens, Memento ? Des films du siècle dernier… Alors toutes les franchises y passent. Des livres, Da Vinci Code, Shutter Island (Aie et re-aie) ; des comics en veux-tu en voilà : Xmen, Spiderman, Batman, Superman, Green Lantern, Green Arrow, Green Hornet… Tous les super héros ayant jamais vu le jour se retrouvent sur grands écrans et, à de rares exceptions, au grand dam des fans de la première heure. (Thor le dieu viking se transforme désormais en mannequin pour slip kangourou !). Mais cette « tradition » qui existe dans l’industrie du cinéma qui consiste à transformer de grands livres en films n’est pas née d’hier. Il y a certains auteurs qui se trouvent particulièrement adaptés (pillés ?) à des fins cinématographiques. L’auteur dont je veux parler en particulier est Philip K. Dick (1928 – 1982). Il fait parti de ces trois ou quatre auteurs américains de science-fiction dont la qualité des œuvres dépasse de loin la grande majorité des auteurs de littérature dite « classique », de par leur qualité rédactionnelle aussi bien que pour...