Voyage d’étude en Roumanie : découverte de la ville de Brasov

Voyage d’étude en Roumanie : découverte de la ville de Brasov

A l’occasion de leur voyage d’étude en Roumanie, les étudiants de deuxième année du master IEC de l’Université de Cergy-Pontoise ont eu l’occasion de visiter la ville de Brasov, au nord de Bucarest, le mercredi 11 avril 2012. La visite de cette ville est une étape dans notre périple qui nous conduira jusqu’à la deuxième ville de notre voyage, Iasi, en passant par Neamt et son monastère. Brasov est située dans le centre de la Roumanie, à 166 km de Bucarest. La ville est entourée par la chaîne des Carpates et fait partie de la région historique de la Transylvanie. Plus précisément, elle se trouve dans la région de Tara Bârsei. Elle représente un centre touristique important et est également la plus grande station de ski de l’Europe de l’Est. Braşov, qui signifie couronne, est la capitale administrative locale, ainsi que le chef-lieu du judget de Braşov. En 2005, la ville comptait près de 328 700 habitants. Cette ville est jumelée avec notre ville de Tours, ainsi que la ville de Minsk en Biélorussie, Cleveland aux Etats-Unis, et Tampere en Finlande. Un peu d’histoire Braşov a été construite en 1211 et devait être un ensemble de fortifications puissantes qui pouvaient arrêter, ou limiter, les invasions mongoles et tartares, et devaient protéger ainsi le fief de l’Ordre teutonique. Après ces invasions, l’Ordre se déplaça vers le nord de l’Europe et la ville continua à se développer. Jusqu’au XXe siècle, il y eu une forte influence allemande et la population roumaine y était en minorité. La ville de Braşov s’est révélée être une mine d’or pour les archéologues. On y a retrouvé enfoui des temples daces, des...
Le Musée du Village à Bucarest

Le Musée du Village à Bucarest

Cet article fait partie du blog mis en place à l’occasion du voyage d’étude des étudiants de deuxième année du Master Ingénierie de l’Edition et de la Communication, promotion 2012. Le blog a pour vocation de présenter dans un premier temps le voyage en général (hôtels, visite, restaurants, culture, histoire…) et dans un deuxième temps, il permettra d’échanger souvenirs, photos et impressions. Pour notre première visite culturelle, nous visiterons le musée du village à Bucarest. Il s’agit d’un musée tout à fait particulier, qui nous permettra de faire une rapide visite des différentes, et nombreuses, régions de la Roumanie, en un seul après-midi. Le musée du village a été créé au milieu des années 30, à l’initiative de l’Ecole Ethnologique Roumaine, et fut l’un des premiers de ce genre dans le monde. Cette réalisation a été possible grâce au travail de plus de plus de 1000 étudiants qui ont réalisé des monographies sur près de 100 villages roumains. L’étude nous apprend beaucoup sur la structure des villages de paysans dans les années 20 et sur le regroupement des communes et le fonctionnement des institutions traditionnelles, locales et régionales, qui ont été bousculées au moment de l’industrialisation. Le musée est situé dans un cadre très agréable, près du lac et du parc Herastrau, qui est le plus grand espace vert de Bucarest. Tout au long de la visite, nous pourrons découvrir près de 300 édifices différents, tels  que des maisons, des ateliers ou des églises. Le musée a été récemment agrandi et on peut y voir à présent un moulin en bois authentique, divers intérieurs de maisons traditionnelles, une école...
Roumanie : indignez-vous !

Roumanie : indignez-vous !

Vous souhaitez en savoir plus sur la Roumanie ? Alors retrouvez-nous, toujours à la même adresse http://roumaniemasteriec2012.blogspot.com/ ! Pour faire face à la crise mondiale, la Roumanie s’est vu contrainte d’emprunter 20 milliards d’euros auprès du Fonds Monétaire International et de l’Union Européenne. Afin de satisfaire aux exigences de ses deux créanciers et réduire le déficit public, le gouvernement roumain a imposé au pays un plan de rigueur des plus drastiques. L’une des pires cures d’austérité de l’Union Européenne. La goutte d’eau … Dès septembre 2010, les réformes pleuvent : retraite, emploi, éducation, santé, justice, baisse de 25% des salaires pour les fonctionnaires, diminution de nombreuses aides sociales. Les Roumains sont asphyxiés et la colère monte. D’autant plus que pour faire passer ces réformes de grande ampleur, le gouvernement a préféré la force avec l’usage de nombreux recours aux ordonnances d’urgence. Dernière réforme en date, celle de la santé, avec un vaste projet de privatisation du secteur, qui pousse Raed Arafat, sous-secrétaire d’État, opposé à ce projet de loi, à la démission. Pour des 100aines de Roumains, c’est la goutte d’eau. La difficulté du quotidien en période de crise ajoutée au sentiment d’être exclus du débat public les pousse dans les rues pour crier leur frustration et leur indignation. Des mécontents aux indignés : Depuis le début de l’année 2012, des rassemblements spontanés de mécontents ponctuent les journées du pays et s’amplifient de plus en plus à travers toute la Roumanie. « Je pense que ce mouvement peut s’inscrire dans celui des « indignés » et plus globalement des révolutions qui ont eu lieu dans le monde arabe, explique Cristian Pirvulescu, doyen de...
Voyage en Roumanie : le blog

Voyage en Roumanie : le blog

À l’occasion du voyage d’études en Roumanie de la promotion 2010/2012 du Master 2, un blog a été lancé afin de proposer un lieu d’informations et  d’échanges entre les organisateurs du séjour et les participants. Retrouvez l’article ci-dessous et bien d’autres encore sur http://roumaniemasteriec2012.blogspot.com/. Le Château de Peleș Le Château de Peleș est situé à 150 km au nord de Bucarest dans la région du Valachie surnommée également « La Perle des Carpates ». Commandée par celui qui deviendra le roi Charles 1er de Roumanie, la construction du Château de Peleș débute en 1873 et durera 10 ans. Le travail de décoration intérieure et d’ornementation extérieure se poursuit jusqu’en 1914. Il est aujourd’hui monument national de Roumanie. Un peu d’histoire Le prince Charles de Hohenzollern – Sigmaringen, futur Charles 1er, roi de Roumanie, commande, en 1873, à l’architecte allemand Wilhelm Doderer, une résidence d’été pour la famille royale, le Château de Peleș. À la mort de Charles 1er, en 1914, les funérailles se dérouleront entre ses murs. Michel 1er en fera sa résidence jusqu’en 1947, au moment de son abdication. Le château est alors destiné au tourisme et le reste du site de Peleș accueille les personnalités culturelles roumaines pour leur offrir un lieu de création et de détente. A la fin de la période communiste, Nicolae Ceaușescu, déclare le site, secteur d’intérêt pour le protocole d’Etat. Le site de Peleș est alors entièrement fermé au public. Ce n’est qu’après la révolution roumaine de 1989 que le château redevient un lieu touristique. Aujourd’hui, la propriété du château est revenue à l’ex-souverain de Roumanie, Michel 1er mais reste néanmoins ouvert au public en...