Le vampire : le mythe indémodable de la littérature

Le vampire : le mythe indémodable de la littérature

De Dracula à Twilight le vampire a toujours eu une place particulière au sein de la littérature. Il est aujourd’hui une des figures les plus représentées dans les écrits de l’imaginaire, et exerce une incontestable fascination sur le grand public. Figure de l’altérité depuis toujours, il évolue au fil des siècles à travers les livres. Retour mordant sur créatures les plus fascinantes de la littérature ! Le terme  « vampire » tient son origine du mot slave « upir » et aurait une signification proche de celle de « sorcière ». Mais c’est en 1725, dans un rapport judicaire rédigé à Belgrade concernant un paysan Serbe accusé de vampirisme, que le mot allemand « upier » se vulgarise. En 1732 il prend la forme « vampir » emprunté au serbo-croate puis arrive à sa forme « vampire » quelques années plus tard dans les écrits de Dom Calmet. Si ces créatures de légendes ont vu le jour en Europe centrale et orientale, elles arboraient dans un premier temps l’image de cadavres animés par un démon ou des esprits maléfiques, dotés d’une faim insatiable. Le vampire de l’époque suce le sang des hommes en leur causant ainsi la suffocation ou une forme de désordre mental engendrant des hallucinations. Tous les auteurs du 18e siècle s’accordent pour le voir sortir de la tombe mais il n’est pas forcément une créature de la nuit : Don Calmet le pense actif de midi à minuit.  Oublié le teint blafard, à l’époque le vampire arbore une peau rouge vif, le sang coule de ses oreilles et de son nez, ses ongles et ses cheveux sont longs car ils ont poussé dans le cercueil, il a des poils au...