La norme FSC : label du bois dormant ?

La norme FSC : label du bois dormant ?

La norme FSC n’est pas inconnue des professionnels du livre : on a vu le logo trainer ça et là sur des quatrièmes de couverture, et on se rappelle une vague couleur verte, on sait que c’est plutôt un gage de qualité. Mais qu’est-ce que la norme FSC ? Il est parfois difficile de se rendre compte du fait que le métier auquel on se destine nécessite de nombreuses ressources. Car qui dit édition dit impression, et qui dit impression dit ressources naturelles: parlons papier. Pourquoi choisir son papier? Le choix du papier est primordial pour un imprimeur : outre le fait qu’il est possible de favoriser l’éco-développement par des choix judicieux, opter pour un papier « eco-friendly » s’avère être une bonne publicité pour une maison d’édition, qui affiche ainsi son engagement en faveur du respect de l’environnement. Afin de bien choisir son papier, il existe un certain nombre de labels / normes permettant de distinguer les acteurs de la chaîne du bois respectant certains critères. La norme FSC Penchons nous par exemple sur la très connue norme FSC, pour « Forest Stewardship Council ». Le FSC se définit comme « un organisme international qui accrédite les organisations de certification pour garantir la véracité de leurs proclamations » (Pour plus d’informations, voici un lien vers le site FSC France). En d’autres termes, cette norme permet à un acheteur de bois d’être certain de la provenance et de la qualité du bois, mais surtout du respect de la marque labellisée envers l’environnement. Cette organisation, fondée en 1993, s’efforce de déterminer les critères permettant une bonne gestion forestière. Ainsi afin...
Édition, éthique, environnement : les éditeurs se préoccupent d’écologie

Édition, éthique, environnement : les éditeurs se préoccupent d’écologie

À l’occasion du 30e salon du livre, sept éditeurs indépendants (La plage, La salamandre, Plume de carotte, Pour penser à l’endroit, Rue de l’échiquier, Éditions du Terran, Yves Michel) se sont regroupés et ont décidé d’étudier une éco-conception de l’édition papier et de lancer une charte écologique. Les constats : Chaque année, environ 30% de la production de livres est mise au pilon, 80% des livres pour enfants sont imprimés en Chine, En 2008, Hachette a réalisé un bilan carbone de son activité ; résultat : 1,3 kilogramme de CO2 par livre. Même si les émissions sont pour la moitié imputables au papier, c’est toute  la chaîne, papetiers, imprimeurs, éditeurs, libraires et lecteurs, qui a un rôle à jouer pour réduire l’impact des livres sur la nature. Les buts du collectif : Respecter les auteurs et leurs droits Identifier les actions les plus efficaces : par exemple, utiliser des imprimeries locales, choisir des papiers  issus de forêts gérées durablement, rejeter les produits toxiques, affiner les tirages pour éviter ou réduire les coûts de stockage ou le pilon… Multiplier les études : par exemple, s’interroger s’il vaut mieux utiliser du papier recyclé ou du papier labellisé FSC, réfléchir au problème des invendus… Diffuser les bonnes pratiques dans toute la profession du livre Informer le grand public sur la fabrication et le cycle de vie des livres et lui signaler les éditeurs qui font l’effort de réduire ou de maintenir au plus bas leur empreinte sur l’environnement. Et le livre électronique ! Il faudrait aussi s’en préoccuper. Outre les problèmes que son développement risque de générer, – piratage du contenu et problème de droits d’auteur –, les e-Books...