New Frontiers. How Stories are told today

New Frontiers. How Stories are told today

New Frontiers. How Stories are told Today a été la 11e conférence annuelle « Publishing Innovation ». Son originalité réside, avant tout, dans le fait qu’elle est organisée tous les ans par les étudiants du Master Publishing du London College of Communication, University of the Arts London.   D’un format compact et percutant (3h30), cette conférence est organisée en trois temps : –       trois conférences inaugurales –       quatre séminaires thématiques parallèles –       une table ronde réunissant quatre spécialistes du domaine Une réception clôture joyeusement les activités.   Les conférences inaugurales ont présenté des publications à succès de Danny Miller, l’histoire de #JeSuisCharlie et le début de son analyse à l’aide des sciences humaines et sociales, et la perspective peu réjouissante de l’intervention des robots dans les réseaux sociaux, par Eric Drass. Les ateliers-séminaires, ont mis en exergue des projets aussi divers qu’innovants. Lors de la table ronde, les intervenants ont mis en débat les récits des réseaux sociaux et les innovations possibles dans le domaine. Une conclusion de cette conférence pourrait être que les frontières sont fluctuantes, aussi bien entre le vrai et le faux sur les réseaux sociaux, entre une bonne et une mauvaise histoire, que entre les domaines professionnels. En effet, des éditeurs, des community managers, des journalistes et des chercheurs ont participé ou assisté à cette conférence sur les récits dont le mot d’ordre a été la publication. Les tweets de la conférences ont été indexés avec #publishingNOW.   En mai 2016, nous accueillerons les étudiants du MA Publishing à Paris pour discuter d’édition, publication, réseaux sociaux.  ...
Paris: les étudiants en édition au Pays des merveilles

Paris: les étudiants en édition au Pays des merveilles

Cette année encore, une masse d’étudiants cherchant à intégrer un master éditorial va se ruer sur la capitale comme un essaim d’abeilles désespérées face à la pénurie de miel. Mais peut-on encore croire au joli cliché du parisian way of life de l’étudiant bobo  ? Si l’on se fie à la réalité des étudiants en édition, clairement, non. Écornons donc aujourd’hui la vérité. Une offre de formation géographiquement limitée Aujourd’hui, bon nombre d’étudiants en lettres se détournent, allez savoir pourquoi, des carrières de l’enseignement qui leur sont communément prédestinées pour aller vers celles de la fabrication et de la commercialisation du livre. Depuis plusieurs années, en effet, beaucoup d’entre eux ont choisi de se consacrer à cette forme de culture, qu’elle soit papier ou numérique. Malheureusement, encore peu d’universités en France proposent l’enseignement adéquat, et le monde de la formation éditoriale se résume actuellement au combat de David contre Goliath, des « provinces » contre la capitale. Quelques régions tentent tout de même de lutter contre cette hégémonie mais le choix géographique est bien maigre. En effet, si des irréductibles proposent des DUT ou autres diplômes éditoriaux dans le reste de la France, il n’en demeure pas moins qu’il existe un joli pays de l’édition qui s’appelle Paris, où la majorité des éditeurs vivent heureux et emploient le plus d’étudiants. Leur choix est donc vite fait, et, à moins qu’ils ne préfèrent rester à la maison pour des raisons financières ou familiales, la plupart se résout à « monter à Paris », la bouche en cœur, et la tête pleine d’ambitieuses promesses. Prenons un exemple : dans la classe du...