Déc 9, 2018 | actualité, blog etudiant, Communication, Culture, master iec, médias, Photographie, site, Tout l'actu, Vie étudiante |
C’est en salle 18 sur le site de Gennevilliers que s’est tenue la masterclass « Image et édition », animée par Monelle Hayot. L’occasion a été donnée aux étudiants du master IEC de prendre conscience du rapport qu’ils entretiennent aujourd’hui avec la photographie et plus spécifiquement avec l’image. Le constat semble être sans appel : pour l’intervenante, le temps de la photographie est désormais révolu et a cédé sa place à l’image, nouveau média en puissance. Les photographies, à l’époque del’argentique, étaient réelles. Mais à l’ère du numérique, il n’est plus possible de parler de photos mais d’images. Et l’image, contrairement à la photographie, peut être modifiée. « Aujourd’hui nous ne sommes plus dans la photo mais dans l’image. Elle n’est plus la réalité et a besoin d’être décryptée. » Mais alors, si l’image a pris le pas sur la photographie et qu’elle ne montre plus la réalité, quel est son rôle ? Photo prise par les M1 chargés de la communication Grâce à deux projections photographiques, elle a tenté de présenter le rôle qu’occupe à présentl’image dans nos vies et plus particulièrement la manière dont nous y recourons. Chaque image représentait des personnes se prenant ou étant prise en photo par un tiers devant des œuvres d’art (d’une part, la Joconde et d’autre part, la Vénus de Milo). Cet échange fût l’occasion de dénoncer notre utilisation massive de la photographie : « Avant la photo on trouvait la mémoire. À présent, on photographie tout par peurd’oublier » Et, outre cette peur de l’oubli, l’image nous sert aujourd’hui à prouver de manière fiable ce qui est, ce que nous faisons voire même, et qui nous sommes : « Souvent ce qui n’est pas photographié n’existe pas » Au travers de cette affirmation, ce que Monelle Hayot tente de mettre en avant est le fait que nous ne voyons que ce que...
Mar 16, 2011 | Communication, Multimédia, Nouvelles technologies |
Mis en lumière grâce aux diverses révélations de WikiLeaks, il suscite une curiosité grandissante chez les journalistes comme chez les internautes. A l’heure du web et du numérique, il offre une alternative au traitement de l’information, avec les moyens d’aujourd’hui et pour le public d’aujourd’hui. Mais au fait, le data journalisme, qu’est-ce que c’est ? Mettre en scène les données On pourrait définir le data journalisme en deux mots, comme le croisement entre données publiques et journalisme. « Data » ou « donnée », parce que le volume croissant des données numériques à l’heure du web participatif ouvre la voie à leur exploitabilité. Journalisme, parce qu’un intermédiaire est devenu indispensable pour aider le lecteur à comprendre et à voir, à lire la complexité du monde de l’information. Plus simplement, le data journalisme, c’est une façon d’exploiter puis de mettre en scène les données pour les rendre plus lisibles. Un angle différent de narration Comme le journalisme traditionnel, le data journalisme nécessite de collecter, d’analyser, de donner du sens à ces données, bref d’éditorialiser. Comme le journalisme traditionnel, il met en évidence des faits et apporte des preuves. Mais à la différence de ce dernier, il se base sur l’exploitation de chiffres, de statistiques, de fonds cartographiques : en somme, il interroge les données plutôt que les témoins. Et il propose un angle différent de narration, par l’image plutôt que par les mots. En mettant en scène l’information grâce à la visualisation des données, il s’adresse à l’intelligence visuelle du public. Pour atteindre ce but, l’intervention de journalistes, mais aussi de développeurs, de graphistes, de statisticiens et d’architectes de l’information est nécessaire. En octobre 2010, les...