Budapest 2019 : un voyage professionnel enrichissant

Budapest 2019 : un voyage professionnel enrichissant

Depuis maintenant 10 ans, le Master Ingénierie Éditoriale et Communication de l’Université de Cergy-Pontoise permet à ses étudiants de Master 2 de réaliser un voyage professionnel en Europe. Du 13 au 17 mai 2019, les étudiants se sont envolés pour la capitale de la Hongrie, Budapest. Au cours de ce voyage, les étudiants ont eu l’opportunité de se confronter au monde de l’édition et de la communication dans des contextes économiques et culturels différents. L’opportunité pour eux de rencontrer de nombreux professionnels : la maison d’édition Corvina Kiadó, l’Institut français de Budapest, la librairie Bestsellers, l’Université Loránd Eötvös et l’agence de communication Flow PR. L’objectif de ces rencontres ? Envisager le monde professionnel autrement. Quelques visites culturelles ont également été prévues pour que les étudiants puissent découvrir le patrimoine historique et culturel de Budapest.   Le lundi, jour de l’arrivée à Budapest, les étudiants ont profité d’une visite guidée de la ville. La guide franco-hongroise, Ditta Kausay, a proposé un itinéraire permettant d’admirer les lieux et monuments majeurs de Budapest, mais aussi de présenter l’histoire de la ville et l’unification de Buda et de Pest. De nombreuses astuces et anecdotes ont été transmises aux étudiants durant cette visite, leur assurant ainsi une bonne intégration dans la vie locale. Mardi matin, les étudiants de Master 2 ont eu rendez-vous avec László Kúnos, éditeur chez Corvina Kiadó. La rencontre a eu lieu dans le café Magveto, appartenant au groupe Lira, tout comme Corvina Kiado. Le lieu a beaucoup plu aux étudiants, notamment pour son ambiance atypique et moderne. Ce café est né avec l’idée d’avoir un endroit pour accueillir les évènements...
Masterclass « Studio Jiminy : un parcours entrepreneurial et éditorial » – 30/11/18

Masterclass « Studio Jiminy : un parcours entrepreneurial et éditorial » – 30/11/18

La dernière masterclass de novembre présentait les défis que pose une création d’entreprise.   Ylan de Raspide et Sylvain Ceccaldi sont les deux fondateurs de Studio Jiminy. Ylan de Raspide est le directeur éditorial de la maison. Il était auparavant responsable éditorial chez Pearson France, et parallèlement professeur à l’Université de Cergy-Pontoise. Sylvain Ceccaldi, auparavant freelance dans le domaine informatique, est en charge de la création web-design.   Une maison d’édition multimédia : Studio Jiminy   Fondé il y a 4 ans, Studio Jiminy est un environnement d’apprentissage en ligne de la photographie “une maison d’édition multimédia qui aborde de façon originale et enthousiaste la pratique de la photographie” comme le disent ses fondateurs. L’objectif est de choisir des photographes qui sont reconnus dans leur domaine d’expertise (photo de paysage, de rue, animalière…), et d’aller sur le terrain en immersion avec eux, voir comment ils réalisent leurs œuvres (en mode making off). Le but est de comprendre l’état d’esprit des photographes, et tout ce qui ne s’apprend pas dans un studio. Chaque immersion permet de vivre les coulisses de création de chaque photographe suivi. Ces immersions, appelées “masterclass”, forment les cours proposés par Studio Jiminy. Le support vidéo est parfois accompagné de fiches documentaires et explicatives qui viennent apporter une plus-value à la présentation. Il faut compter environ deux mois de travail pour créer une nouvelle masterclass. Chacune d’elles présente le regard d’un spécialiste sur un grand thème de la photo. C’est la ligne éditoriale défendue par le studio : “une conviction : la photographie est moins affaire de technique que de qualité du regard ; et une volonté...
Masterclass « Image et édition » – 09/11/18

Masterclass « Image et édition » – 09/11/18

C’est en salle 18 sur le site de Gennevilliers que s’est tenue la masterclass « Image et édition », animée par Monelle Hayot. L’occasion a été donnée aux étudiants du master IEC de prendre conscience du rapport qu’ils entretiennent aujourd’hui avec la photographie et plus spécifiquement avec l’image. Le constat semble être sans appel : pour l’intervenante, le temps de la photographie est désormais révolu et a cédé sa place à l’image, nouveau média en puissance. Les photographies, à l’époque del’argentique, étaient réelles. Mais à l’ère du numérique, il n’est plus possible de parler de photos mais d’images. Et l’image, contrairement à la photographie, peut être modifiée. « Aujourd’hui nous ne sommes plus dans la photo mais dans l’image. Elle n’est plus la réalité et a besoin d’être décryptée. » Mais alors, si l’image a pris le pas sur la photographie et qu’elle ne montre plus la réalité, quel est son rôle ? Photo prise par les M1 chargés de la communication Grâce à deux projections photographiques, elle a tenté de présenter le rôle qu’occupe à présentl’image dans nos vies et plus particulièrement la manière dont nous y recourons. Chaque image représentait des personnes se prenant ou étant prise en photo par un tiers devant des œuvres d’art (d’une part, la Joconde et d’autre part, la Vénus de Milo). Cet échange fût l’occasion de dénoncer notre utilisation massive de la photographie : « Avant la photo on trouvait la mémoire. À présent, on photographie tout par peurd’oublier » Et, outre cette peur de l’oubli, l’image nous sert aujourd’hui à prouver de manière fiable ce qui est, ce que nous faisons voire même, et qui nous sommes : « Souvent ce qui n’est pas photographié n’existe pas » Au travers de cette affirmation, ce que Monelle Hayot tente de mettre en avant est le fait que nous ne voyons que ce que...