Masterclass Débats sur l’Europe

Masterclass Débats sur l’Europe

Le 22 février dernier avait eu lieu la masterclass « Débats sur l’Europe », présentée par Joanna Nowicki, à l’Académie polonaise des sciences. Une dizaine de spécialistes se sont interrogés sur ce qu’est l’Europe et ce qui la compose.

Un pavé dans la mare

Un pavé dans la mare

Ou plutôt devrait-on dire un canard dans la cyber-mare ? Le Canard enchaîné, hebdomadaire satirique bientôt centenaire, haute figure de la résistance à l’invasion numérique, a publié pour la première fois lundi 6 mai des contenus sur son site internet. Il s’agit de deux documents sonores, enregistrements de canulars faits par l’imitateur Gérald Dahan essayant de piéger Patrick Devedjian et Claude Guéant au téléphone en se faisant passer pour Manuel Valls. Cette nouveauté a surpris le monde médiatique : en effet, le Canard enchaîné se faisait un point d’honneur à n’exister qu’en version papier. Le site internet, créé pour donner quelques informations pratiques, « occuper les adresses que des escrocs ont parfois tenté de détourner, en se faisant passer pour [nous] » et finalement mettre en ligne les unes en avant-première la veille de leur parution, explique clairement, sur sa page d’accueil : « Notre métier, c’est d’informer et de distraire nos lecteurs, avec du papier journal et de l’encre. C’est un beau métier qui suffit à occuper notre équipe ». Que doit-on en penser alors ? Louis-Marie Horeau, rédacteur en chef, a confié dans une interview à l’AFP « Le papier a ses limites et on n’a jamais fait le serment solennel de ne pas entrer sur le net. Mais on est prudent car il n’y a pas de modèle économique [sur internet, ndla] pour un journal sans publicité qui veut vivre de la vente de ses numéros à ses lecteurs» ». Cet exemple du Canard enchaîné montre bien la situation d’entre-deux dans laquelle se trouvent la plupart des titres de presse. Les questions qui se posent autour des modèles...
Jeunesse lève toi, Facebook et Twitter sont là !

Jeunesse lève toi, Facebook et Twitter sont là !

A l’aide de Facebook et de Twitter, les tunisiens ont plongé leur pays dans un mouvement social sans précédant. Loin d’être le seul exemple de cette utilisation des réseaux sociaux, Internet et ces sites communautaires sont devenus de véritables armes et espace de diffusion d’information. Internet a joué un rôle primordial dans ce que l’on appelle déjà la Révolution de jasmin. Dans un pays où la censure médiatique est courante, les tunisiens ont trouvé refuge sur les réseaux sociaux Twitter et majoritairement Facebook. Les gouvernements ont bien compris la « menace Internet » : espace de liberté « totale » d’expression, il est possible, via les réseaux sociaux, de publier des informations en temps réel bien avant les médias traditionnels. Facebook et Twitter sont devenus des moyens de fuir la répression et le filtrage des informations par les gouvernements. Ils permettent à une nouvelle génération de dénoncer le régime totalitaire ou corrompu au monde entier. On peut citer l’exemple de la Moldavie en 2009 où les jeunes avaient utilisé Twitter pour lancer un appel à la mobilisation contre les élections truquées et la corruption. Nouvelle arme de la jeunesse des pays que l’on appelle en développement, les réseaux sociaux permettent de diffuser de l’information rapidement et de propager un mouvement efficacement. C’est là toute leur puissance. « Même s’il est sous haute surveillance, même s’il est entouré de barbelés, Internet est devenu un titan que rien ne peut arrêter », lance le journaliste d’opposition tunisien Taoufik Ben Brik à Nouvelobs.com. « Sans Internet, personne n’aurait été informé de ce qui se passe à Sidi Bouzid. Aujourd’hui, c’est le temps...