Juin 6, 2012 | Nouvelles technologies |
Instagram, c’est une application gratuite pour Smartphones. Surfant sur la vague du vintage et des appareils chromatiques, elle propose de rendre les photos moins banales avec de nombreux filtres et de partager ensuite les plus belles vues. Aujourd’hui, l’appli au 30 millions d’utilisateurs est estimée à 500 millions de dollars. Et pourtant, le 9 avril dernier, Marck Zuckerberg, le grand patron de Facebook, annonçait en dépenser le double pour la poule aux œufs d’or. Près d’un milliard de dollars pour la start-up californienne. Google et Twitter rongent leurs freins Les deux créateurs d’Instagram ont vite dû arrêter de se frotter les mains. Mi mai, ils apprenaient une mauvaise nouvelle : la Federal Trade Commission, une agence de protection du consommateur, demandait un complément d’information à Facebook, repoussant l’acquisition de plusieurs mois, jusqu’à un an tout au plus. Le montant exorbitant fait glousser : c’est la première fois que la firme aux 800 millions d’amis met autant d’argent sur la table pour une société extérieure. En tout cas, le régulateur américain a demandé l’avis des deux sociétés concurrentes Google et Twitter, elles aussi dans la course pour l’achat d’Instagram. L’annonce d’une nouvelle guerre entre les réseaux sociaux ? Spéculons, spéculons Instagram a donc bénéficié d’une excellente, et encore le mot est faible, plus-value. Pourtant, malgré ses millions d’utilisateurs, l’entreprise ne compte qu’une dizaine d’employés pour un financement via des levées de fonds. Normal alors que la polémique autour du prix continue d’enfler, comme une bonne bulle spéculative. La valeur d’Instagram, et par capillarité, de son détenteur Facebook est surévaluée en bourse ; l’entreprise est estimée aux alentours de 100 milliards de dollars alors...
Mai 21, 2012 | Communication, Multimédia, Nouvelles technologies |
A gauche comme à droite, les politiques se sont prêtés activement à l’exercice de la campagne numérique. Même les partis les plus modestes ont appris à composer avec internet et les réseaux sociaux… Le succès d’Obama dans toutes les mémoires C’est que la campagne de 2007 de l’actuel président des Etats-Unis : Barack Obama, est restée dans toutes les mémoires. L’ancien professeur de Droit et ses équipes de campagne de l’époque, décident pour préparer les élections, d’utiliser les réseaux sociaux. Facebook, Twitter (Twitter n’était qu’à un niveau de popularité balbutiant) seront quelques uns des outils de communication d’une campagne baptisée :« Yes we can ». Grâce à Twitter notamment, le camp démocrate parvient à relayer des messages jusqu’aux écrans d’électeurs au départ indécis. Modernes, ces réseaux sociaux parlent notamment à un jeune éléctorat, pourtant désenchanté politiquement par les deux mandats successifs de George W. Bush. On voit à la fin de la campagne, le camp républicain concéder : la base de données d’électeurs potentiels était bien plus importante du côté des vainqueurs de l’élection… Moins coûteux que des outils de communications traditionnels, plus efficaces aussi (Le tract ne représente qu’une potentialité d’un vote sur dix mille), les réseaux sociaux sont devenus les symboles d’outils particulièrement viraux et modernes à la fois. Les bases d’électeurs potentiels que ces réseaux sociaux représentent, sont une donnée non négligeable en temps de campagne. Nos candidats pendant la dernière campagne présidentielle l’ont bien compris… La bataille Twitter a bien eu lieu Si Nicolas Sarkozy a pris le temps de se laisser convaincre du bénéfice du tweet, c’est rapidement ensuite, que son compte s’est hissé en seconde position...
Avr 12, 2012 | Communication, Edition |
La petite maison d’édition a choisi de promouvoir ses livres sur Facebook. Rencontre avec Claire Masson, chargée de développement web et numérique chez Diane de Selliers. Les éditions Diane de Selliers, du nom de leur directrice, sont une petite maison d’édition de livres d’art, située dans le 8e arrondissement à Paris. Avec seulement une nouveauté par an, et deux à trois rééditions en petit format, il n’est pas toujours facile de se faire connaître en dehors du cercle d’initiés et d’habitués, d’autant que le prix relativement élevé des ouvrages ne les destine pas nécessairement à tous les publics. La maison dispose bien sûr d’un site Internet pour se faire connaître, et depuis peu d’un autre site qui vise à promouvoir spécifiquement la nouveauté 2011 : le Ramayana de Valmiki illustré par les miniatures indiennes. Les réseaux sociaux commencent également à être utilisés pour explorer de nouvelles manières de communiquer. En quoi consiste le développement web et numérique chez Diane de Selliers ? Il s’agit d’une création de poste qui fait suite à mon stage en communication, durant lequel j’avais évoqué des idées pour développer notre présence sur le web. Depuis janvier, je m’occupe de la refonte du site Internet pour le moderniser, et le rendre plus à l’image des ouvrages que nous produisons. Je fais également les mises à jour de nos deux sites, dianedeselliers.com et ramayanabook.com, avec les actualités notamment. Ainsi, je recherche des actualités culturelles en lien avec nos ouvrages, et écris des textes concernant nos propres actualités. Je m’occupe également du référencement des sites sur les moteurs de recherche principaux, du développement de partenariats et échange...
Fév 16, 2011 | Communication, Multimédia, Non classé, Nouvelles technologies |
A l’aide de Facebook et de Twitter, les tunisiens ont plongé leur pays dans un mouvement social sans précédant. Loin d’être le seul exemple de cette utilisation des réseaux sociaux, Internet et ces sites communautaires sont devenus de véritables armes et espace de diffusion d’information. Internet a joué un rôle primordial dans ce que l’on appelle déjà la Révolution de jasmin. Dans un pays où la censure médiatique est courante, les tunisiens ont trouvé refuge sur les réseaux sociaux Twitter et majoritairement Facebook. Les gouvernements ont bien compris la « menace Internet » : espace de liberté « totale » d’expression, il est possible, via les réseaux sociaux, de publier des informations en temps réel bien avant les médias traditionnels. Facebook et Twitter sont devenus des moyens de fuir la répression et le filtrage des informations par les gouvernements. Ils permettent à une nouvelle génération de dénoncer le régime totalitaire ou corrompu au monde entier. On peut citer l’exemple de la Moldavie en 2009 où les jeunes avaient utilisé Twitter pour lancer un appel à la mobilisation contre les élections truquées et la corruption. Nouvelle arme de la jeunesse des pays que l’on appelle en développement, les réseaux sociaux permettent de diffuser de l’information rapidement et de propager un mouvement efficacement. C’est là toute leur puissance. « Même s’il est sous haute surveillance, même s’il est entouré de barbelés, Internet est devenu un titan que rien ne peut arrêter », lance le journaliste d’opposition tunisien Taoufik Ben Brik à Nouvelobs.com. « Sans Internet, personne n’aurait été informé de ce qui se passe à Sidi Bouzid. Aujourd’hui, c’est le temps...