Charlotte et Magon au 33 TOUR : La dernière date d’une initiative prometteuse

Charlotte et Magon au 33 TOUR : La dernière date d’une initiative prometteuse

Si vous ne connaissez  pas encore ce duo détonnant, c’est le moment de le découvrir gratuitement le jeudi 16 mai, dès 12h30, à la salle 33 TOUR de l’Université de Cergy Pontoise. L’occasion de saluer et d’encourager cette brillante initiative culturelle du campus.     Charlotte et Magon, un groupe qui monte Charlotte et Magon est un duo composé de Charlotte Cegerra originaire de Paris, et d’Alon Magen, musicien venu de Tel-Aviv. C’est en 2008 que ces deux talents ont commencé à travailler ensemble : Elle le rejoint en Israël et de là naîtront un vrai coup de cœur artistique et deux albums. Entre les chants envolés de Charlotte et la musicalité juste de Magon, le duo paraît parfois improbable et discordant mais toujours étonnamment habile et harmonieux. Après un premier opus naïf et innocent, Love Happening (2009), l’album Life Factory sorti le 6 février dernier en vinyle et en téléchargement, se fait plus grave et mature. Dans un imaginaire qui rappelle celui des Temps Modernes de Chaplin, Germinal de Zola ou encore les anthologies du rock progressif des seventies, le duo nous propose des musiques parlant d’une humanité travailleuse en quête d’espoir et de vérité. Chaque chanson raconte sa propre destinée, mise en scène dans une sophistication délicate d’orchestration et  de chants. Le clip du premier titre de l’album, Black Horse, révèle un univers fantasque qui se regarde autant qu’il ne s’écoute :   Le 33 TOUR, salle de concerts et de partages Le show case de Charlotte et Magon vient clôturer deux semestres de concerts sur le campus étudiant. Au sein de la Tour des Etudiants, cœur névralgique du...
Qui a dit qu’Afrique et musique classique étaient incompatibles ?

Qui a dit qu’Afrique et musique classique étaient incompatibles ?

Connue et réputée pour ses rythmes endiablés et percutants, la musique africaine regorge de nuances aussi différentes que surprenantes. Toujours désireuse de s’ouvrir et de s’élever culturellement, l’Afrique ouvre ses portes à la musique classique. Lumières sur le premier et unique orchestre symphonique d’Afrique. Un pasteur à l’origine de l’orchestre symphonique C’est à Kinshasa au Congo que le premier orchestre symphonique d’Afrique, l’OSK pour les intimes, a vu le jour. Malgré le manque de moyens évident, cet orchestre symphonique africain composé d’amateurs amoureux de musique classique a réussi à en impressionner plus d’un par son incroyable niveau. Né de l’idée d’un pasteur de l’Eglise kimbanguiste, « Papa Armand », de son vrai nom Armand Diangienda, qui transforma la fanfare accompagnant les offices en un véritable orchestre. Cette initiative le conduira au rang de figure majeure de l’Eglise kimbanguiste. Nombreux sont ses compatriotes qui le qualifient de « précurseur » de la musique classique en Afrique. L’union fait la force Sans la volonté et l’envie de ses fidèles de se joindre à ce projet inédit, seul « Papa Armand » n’aurait pu atteindre son objectif. Après leurs travails respectifs les musiciens, tous amateurs, se rendent en bus, en taxi collectif ou même à pied pendant plus d’une heure jusqu’à la grande maison où officie Papa Armand. On retrouve parmi d’autres, Nicole la couturière, qui est second violon, comme Chantal, qui vend des pains sur le marché. Joséphine, qui est sur le marché dès l’aube pour y vendre des omelettes fait du violoncelle depuis de nombreuses années, tout comme Marc, qui est« lavandier » et a créé son propre petit pressing....