Campagne présidentielle 2012 : Communications vues du web.

Campagne présidentielle 2012 : Communications vues du web.

  A gauche comme à droite, les politiques se sont prêtés activement à l’exercice de la campagne numérique. Même les partis les plus modestes ont appris à composer avec internet et les réseaux sociaux… Le succès d’Obama dans toutes les mémoires C’est que la campagne de 2007 de l’actuel président des Etats-Unis : Barack Obama, est restée dans toutes les mémoires. L’ancien professeur de Droit et ses équipes de campagne de l’époque, décident pour préparer les élections, d’utiliser les réseaux sociaux. Facebook, Twitter (Twitter n’était qu’à un niveau de popularité balbutiant) seront quelques uns des outils de communication d’une campagne baptisée :« Yes we can ». Grâce à Twitter notamment, le camp démocrate parvient à relayer des messages jusqu’aux écrans d’électeurs au départ indécis. Modernes, ces réseaux sociaux parlent notamment à un jeune éléctorat, pourtant désenchanté politiquement par les deux mandats successifs de George W. Bush. On voit à la fin de la campagne, le camp républicain concéder : la base de données d’électeurs potentiels était bien plus importante du côté des vainqueurs de l’élection… Moins coûteux que des outils de communications traditionnels, plus efficaces aussi (Le tract ne représente qu’une potentialité d’un vote sur dix mille), les réseaux sociaux sont devenus les symboles d’outils particulièrement viraux et modernes à la fois. Les bases d’électeurs potentiels que ces réseaux sociaux représentent, sont une donnée non négligeable en temps de campagne. Nos candidats pendant la dernière campagne présidentielle l’ont bien compris…   La bataille Twitter a bien eu lieu   Si Nicolas Sarkozy a pris le temps de se laisser convaincre du bénéfice du tweet, c’est rapidement ensuite, que son compte s’est hissé en seconde position...
Pinterest, le réseau social qui épingle vos centres d’intérêts

Pinterest, le réseau social qui épingle vos centres d’intérêts

  Encore inconnu il y a un an, Pinterest : nouveau phénomène parmi les réseaux sociaux, compterait aujourd’hui plus de 20 millions d’utilisateurs à travers le monde.  « To pin » en anglais signifie épingler. Pinterest c’est une version numérique et moderne du panneau en liège sur lequel on épingle pêle-mêle des photos, coupures de presse etc. Avec Pinterest, imaginez tous les panneaux (ou « scrapbooks » en anglais) d’une communauté rassemblés et la possibilité de pouvoir les commenter instantanément.     Un réseau social atypique Ce réseau social d’un autre genre, fondé par trois américains: Evan Sharp, Ben Silbermann et Paul Sciarra (un développeur, un financier et un graphiste) a d’abord conquis un public féminin aux Etats-Unis. 80 % des utilisateurs de Pinterest sont en effet des femmes. Près des deux tiers des utilisateurs ont plus de trente-cinq ans. Né du constat qu’il n’existait rien de pratique pour sauvegarder et centraliser toutes les photos vues sur le web, Pinterest a rapidement conquis le cœur des « ménagères » américaines. Elles y ont vu une opportunité d’organiser leurs tâches ménagères en collectant recettes de cuisine, images d’objets pour la décoration de la maison etc. Le profil de cette audience très différent de celui de Facebook ou de Twitter (plus jeune) interroge les spécialistes. Pinterest répondrait-il à un nouveau besoin ? Même les professionnels et les politiques se joignent au phénomène. Les graphistes, les éditeurs de magazines de modes notamment s’en servent comme de books. Barack Obama à l’aube des élections présidentielles américaines, y voit un outil de communication électoral supplémentaire.    Une croissance phénoménale Le succès de Pinterest se résume encore aux frontières américaines. Pinterest est aujourd’hui le troisième...