Masterclass « Studio Jiminy : un parcours entrepreneurial et éditorial » – 30/11/18

Masterclass « Studio Jiminy : un parcours entrepreneurial et éditorial » – 30/11/18

La dernière masterclass de novembre présentait les défis que pose une création d’entreprise.   Ylan de Raspide et Sylvain Ceccaldi sont les deux fondateurs de Studio Jiminy. Ylan de Raspide est le directeur éditorial de la maison. Il était auparavant responsable éditorial chez Pearson France, et parallèlement professeur à l’Université de Cergy-Pontoise. Sylvain Ceccaldi, auparavant freelance dans le domaine informatique, est en charge de la création web-design.   Une maison d’édition multimédia : Studio Jiminy   Fondé il y a 4 ans, Studio Jiminy est un environnement d’apprentissage en ligne de la photographie “une maison d’édition multimédia qui aborde de façon originale et enthousiaste la pratique de la photographie” comme le disent ses fondateurs. L’objectif est de choisir des photographes qui sont reconnus dans leur domaine d’expertise (photo de paysage, de rue, animalière…), et d’aller sur le terrain en immersion avec eux, voir comment ils réalisent leurs œuvres (en mode making off). Le but est de comprendre l’état d’esprit des photographes, et tout ce qui ne s’apprend pas dans un studio. Chaque immersion permet de vivre les coulisses de création de chaque photographe suivi. Ces immersions, appelées “masterclass”, forment les cours proposés par Studio Jiminy. Le support vidéo est parfois accompagné de fiches documentaires et explicatives qui viennent apporter une plus-value à la présentation. Il faut compter environ deux mois de travail pour créer une nouvelle masterclass. Chacune d’elles présente le regard d’un spécialiste sur un grand thème de la photo. C’est la ligne éditoriale défendue par le studio : “une conviction : la photographie est moins affaire de technique que de qualité du regard ; et une volonté...
Masterclass « Image et édition » – 09/11/18

Masterclass « Image et édition » – 09/11/18

C’est en salle 18 sur le site de Gennevilliers que s’est tenue la masterclass « Image et édition », animée par Monelle Hayot. L’occasion a été donnée aux étudiants du master IEC de prendre conscience du rapport qu’ils entretiennent aujourd’hui avec la photographie et plus spécifiquement avec l’image. Le constat semble être sans appel : pour l’intervenante, le temps de la photographie est désormais révolu et a cédé sa place à l’image, nouveau média en puissance. Les photographies, à l’époque del’argentique, étaient réelles. Mais à l’ère du numérique, il n’est plus possible de parler de photos mais d’images. Et l’image, contrairement à la photographie, peut être modifiée. « Aujourd’hui nous ne sommes plus dans la photo mais dans l’image. Elle n’est plus la réalité et a besoin d’être décryptée. » Mais alors, si l’image a pris le pas sur la photographie et qu’elle ne montre plus la réalité, quel est son rôle ? Photo prise par les M1 chargés de la communication Grâce à deux projections photographiques, elle a tenté de présenter le rôle qu’occupe à présentl’image dans nos vies et plus particulièrement la manière dont nous y recourons. Chaque image représentait des personnes se prenant ou étant prise en photo par un tiers devant des œuvres d’art (d’une part, la Joconde et d’autre part, la Vénus de Milo). Cet échange fût l’occasion de dénoncer notre utilisation massive de la photographie : « Avant la photo on trouvait la mémoire. À présent, on photographie tout par peurd’oublier » Et, outre cette peur de l’oubli, l’image nous sert aujourd’hui à prouver de manière fiable ce qui est, ce que nous faisons voire même, et qui nous sommes : « Souvent ce qui n’est pas photographié n’existe pas » Au travers de cette affirmation, ce que Monelle Hayot tente de mettre en avant est le fait que nous ne voyons que ce que...
Tirer la couverture à soi

Tirer la couverture à soi

La couverture d’un livre est déterminante dans le choix d’un ouvrage. Elle peut aussi l’être lorsque se pose la question d’offrir ou de conserver un livre. Une couverture « qui fait mal aux yeux » n’est pas du plus bel effet quand il s’agit de faire plaisir à un proche… Mais qui fait les couvertures ? Qui décide de ce qui y est représenté ? Qui représente quoi ? … Petit tour du monde des couvertures qui réchauffent la lecture ! Comme sur bien d’autres plans, les anglo-saxons dominent la discipline. Depuis maintenant des décennies, l’art de faire des couvertures de livres attractives n’a plus de secret pour eux. Ils en ont même fait un métier : book designer ! Le travail des plus talentueux de ces professionnels est visible sur leurs sites http://www.book-by-its-cover.com/; http://bookdesigners.com/ ; http://bookcoverarchive.com/) On s’aperçoit que ces créatifs ne s’imposent aucune limite, si ce n’est celles de la taille de la couverture. Sans quoi, la virtuosité et la créativité sont stupéfiantes. Toujours en accord avec le contenu de l’ouvrage, ces concepteurs artistiques du visuel du livre livrent parfois de véritables œuvres d’art. En France, rares sont les professionnels travaillant exclusivement sur ce support. On fait souvent appel à des graphistes afin d’élaborer des couvertures, mais leur travail s’inscrit le pus souvent dans une ligne graphique prédéfinie par l’éditeur et son directeur artistique. C’est en ce qui concerne les ouvrages de littérature que les anglo-saxons sont les plus audacieux. Il suffit de comparer la couverture d’un même titre, traitée par les uns et les autres, pour saisir immédiatement la frilosité des éditeurs français. En France le traitement iconographique des couvertures de livre est la...
Instagram: plus qu’une application … un réseau social

Instagram: plus qu’une application … un réseau social

Sortie en octobre et disponible gratuitement sur l’App Store, l’application Instagram fait parler d’elle. Mélange efficace entre réseau social et application de retouche photo, l’appli permet à tous possesseurs d’iPhone de devenir « photographe » en herbe et de faire partager ses créations. A priori rien de novateur, Instagram est une application gratuite permettant de prendre des photos via l’iPhone et de les retoucher. Un classique, surtout que depuis quelques mois ce type d’application foisonne. Un atout majeur? sa dimension sociale. Instagram est un réseau social mais sa force réside également dans ses options de partage sur les réseaux sociaux tels que Facebook, twitter, Flickr, Posterous, Tumblr ou encore Foursquare. Premier réseau « émotionnel » Instagram reprend ce qui se fait de mieux sur les réseaux: la possibilité de commenter et de « liker » les photos comme sur Facebook, le principe d’abonnement asymétrique façon Twitter (followers et following) et la facilité d’un Tumblr. Jérôme Keinborg, présentateur d’Appload, confirme que « c’est un très bon mélange ». Mais Instagram c’est aussi et surtout le premier réseau émotionnel. Sur Facebook ou bien twitter la maîtrise de l’écrit est nécessaire. Sur Instagram l’utilisateur échanges via des photographies, via l’émotion. Instagram: rapidité, esthétique et divertissement Sur le site dédié à l’application une description efficace et concise est proposée: « C’est un moyen rapide, esthétique et amusant de partager sa vie avec ses amis au travers de ses photos. Prenez une photo avec votre iPhone, choisissez un filtre pour en changer l’apparence et partagez la sur Facebook, Twitter ou Flickr – c’est simple comme bonjour. C’est le partage de photo réinventé« . Rapide. Depuis l’application l’utilisateur accède à son appareil photo et capture...