A la rencontre de…

Romain Badouard

 

Professeur de Communication Numérique au sein du Master IEC

 

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Depuis combien de temps êtes-vous enseignant(e) ?

J’enseigne à l’Université de Cergy-Pontoise depuis 2 ans, mais j’ai commencé à enseigner à l’université au début de ma thèse, il y a déjà 7 ans. Aujourd’hui j’enseigne principalement dans le master de journalisme de l’UCP, qui partage les mêmes locaux que le master IEC.

 

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai fait des études d’histoire, notamment d’histoire des médias, puis une thèse en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Technologie de Compiègne, avant d’être chercheur au Centre de Sociologie de l’Innovation de l’Ecole des Mines. J’ai travaillé sur différents sujets, mais je m’intéresse particulièrement aux mouvements d’opinion et aux actions collectives sur internet.

Pourriez-vous nous partager une expérience positive ainsi qu’un moment difficile durant votre carrière de professeur ?

Les expériences positives sont nombreuses ! Faire partager sa passion pour certaines thématiques par exemple, susciter de la curiosité sur des sujets de société, etc. Mais ce que je préfère, c’est voir la petite étincelle dans les yeux d’un étudiant quand vous arrivez à lui faire percevoir un problème sous un angle auquel il n’avait pas pensé auparavant. Et puis il y a aussi tous ces moments de complicité en cours, les rires, les discussions passionnées… c’est vraiment l’énergie des étudiants qui rend ce métier si agréable. Concernant l’aspect négatif, je n’ai pas réellement vécu d’expérience difficile pour l’instant, mais ce qui me rend triste, c’est de voir des étudiants baisser les bras face aux obstacles et décrocher, surtout quand la raison qui les pousse à abandonner est le manque de confiance en eux.

 Comment trouvez-vous les étudiant(e)s du master IEC?

Je les trouve créatifs et motivés dans ce qu’ils font, ils ont de vraies idées sur la manière de faire évoluer leurs professions.

 

Quelles professions peuvent exercer les étudiants à la fin de ce master ?

Elles sont nombreuses : le monde de l’édition évidemment, mais aussi celui de la communication en général, que ce soit en agence ou dans des entreprises. A ce titre le numérique apporte de nombreuses opportunités d’emploi à ceux qui maîtrisent les canaux de communication sur internet.

 

Qu’offre de plus ce master par rapport à d’autres pour les étudiants ?

L’apprentissage est une force indéniable : se confronter au monde du travail et à ses contraintes, être sensibilisé aux enjeux futurs d’une profession pour pouvoir les anticiper, etc. La formation à l’université est par ailleurs très complète, les étudiants acquièrent un nombre important de compétences en l’espace de deux ans, tout en leur proposant une certaine ouverture sur le monde. Le niveau d’insertion professionnelle est par ailleurs très positif.

Vous pouvez nous dire trois points que vous aimez dans ce master et trois qui vous déplaît ? 

Je trouve que l’équipe dirigeante et administrative est très compétente et à l’écoute des étudiants et des enseignants (et je n’ai reçu aucun pot-de-vin pour dire ça). Son ouverture sur le monde de l’entreprise, avec l’intervention de nombreux professionnels, est également une force. Les points qui me déplaisent ? Les retards à répétition et le fait que jamais personne ne pense à refaire du café une fois la cafetière terminée dans la salle commune! Mais je devrais y survivre.

 

 Voulez-vous changer quelque chose à ce master ? Si oui, quoi ? Si non, pourquoi ?

Je ne fais pas partie de l’équipe dirigeante du master donc je suis mal placé pour en parler. Vu de l’extérieur, il a l’air de très bien fonctionner.

Quel message pouvez-vous transmettre aux futurs étudiants de ce master ?

Qu’ils trouveront dans ce master une formation de qualité et des opportunités professionnelles s’ils y mettent de l’énergie et de la rigueur.

 

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