Le Knowledge Management est de plus en plus en vogue dans les entreprises. Petit zoom sur cette discipline encore assez mal connue…

Le terme « Knowledge Management » ou « KM » peut se traduire par « gestion des connaissances » ou « des savoir-faire ».  Il a pour objectif d’organiser la structuration, la capitalisation ainsi que l’échange des informations et des connaissances existantes dans une entreprise, mais aussi l’enrichissement et la création de valeur sur ces savoirs, dans le but d’améliorer l’efficacité opérationnelle.

En effet, le KM vient en réponse à plusieurs constats faits en entreprise : nous sommes en surabondance d’informations ; ces dernières sont souvent stockées dans plusieurs espaces ou outils différents ;  leur recherche s’avère laborieuse. D’autre part, il y a un manque de capitalisation de ces informations : les connaissances, les idées ou les bonnes pratiques sont peu échangées. Les employés partent des entreprises en gardant le savoir dans leur mémoire, ou alors ces savoirs ne sont pas mis en avant, ne sont pas enrichis. Et enfin, il y a un manque de connaissance des expertises, et donc des experts.

Voici quelques questions que peuvent se poser les employés d’une entreprise, et qui forment des problématiques récurrentes de KM :

_ Comment puis-je trouver facilement l’information dont j’ai besoin, et si possible sans en avoir fait la demande ?
_ Je recherche une information sur une expertise particulière. Qui vais-je pouvoir contacter ?
_ Comment partager une bonne pratique, une idée avec d’autres collègues et avoir leur avis, leurs commentaires ?
_ Comment travailler avec mes collègues sur un même document et collaborer avec tous les acteurs d’un même projet ?

Au sein d’une entreprise, il s’agit tout d’abord d’être capable de recueillir toute la connaissance existante et de la centraliser, si possible dans un outil unique, facilement accessible, et dans lequel chacun pourra apporter sa contribution. A l’heure des technologies 2.0, le KM a trouvé un nouveau souffle : les intranets, les outils collaboratifs tels que les wikis d’entreprise, les réseaux sociaux, les flux RSS sont autant d’outils qui permettent de pallier aux problématiques traitées par le KM, et notamment celle liée à la connaissance tacite, souvent difficile à valoriser.

Hormis la recherche de l’outil « idéal » en phase avec les nouvelles technologies et les besoins des utilisateurs,  le KM demande souvent d’agir sur les comportements et la culture d’entreprise, car il faudra la coopération et l’approbation de tous pour inciter ces changements majeurs que sont le partage et la collaboration.