Depuis l’ère du web 2.0 , nous laissons en tant qu’nternaute notre trace partout, dans cet internet qui se veut de plus en plus participatif, entre les sites de wikis, les blogs, les réseaux sociaux…  Tous ces contenus sont gardés en mémoire sur Internet, mémoire accessible pour n’importe quel internaute tapant notre nom. Après avoir « googlé » leur nom, nombre de personnes se retrouvent alors devant le triste fait  : le web garde tout en mémoire. C’est donc l’heure du personal branding,  ou plus simplement le fait de promouvoir son image sur Internet, déjouer en quelque sorte les mauvaises casseroles nous concernant.

La première étape consistera donc à googler notre nom, afin d’y répérer les informations apparaissant en résultat de recherche, puis de faire le tri dans ce qu’il nous fait du tort, tout du moins dans ce qu’il nous est possible de modifier. Et puisque le phénomène prend de l’ampleur, nombre d’outils sont mis à notre disposition en plus de Google depuis quelques mois (ou années) tels que Youseemii, 123people,  il ne nous reste plus qu’à choisir et découvrir les résultats et à analyser ce qui nous semble bon ou mauvais pour notre image (exemples : photos compromettantes via Facebook,  anciens blogs délaissés, avis politiques prononcés sur certains blogs ou journaux participatifs tels qu’Agovoravox… )

Vient ensuite la seconde étape, celle de la suppression  de ce qui ne convient pas à notre image. Il nous est possible de contacter le webmaster d’un site afin qu’il supprime le contenu que l’on a jugé peu flatteurs. Le site de la CNIL a d’ailleurs émis quelques démarches à suivre.

Si cela n’est pas possible, il nous reste toujours une dernière solution, l’astuce qui consiste à noyer le poisson, et là aussi nombre d’outils sont à notre disposition.

Il s’agira ici d’utiliser le très bon référencement de sites internet qui proposent de diffuser du contenu que nous créons nous-mêmes : Viadéo, Linkedin, pour se créer un profil et un réseau de contacts professionnels, DoYouBuzz  pour se créer son CV en ligne (très pratique à l’heure où les recruteurs « sourcent » nos CV). Nous avons en plus nombre de plateformes de créations de blogs gratuites qui apparaissent aussi dans les premiers résultats Google.  En bref, nous nous arrangeons pour créer une masse d’informations positives en rapport avec notre nom, afin de faire tomber ces informations qui pouvaient nous porter préjudice.

En définitive, devant le nombre de création d’outils permettant ces nouvelles techniques de personal branding, la leçon à retenir est de rester prudent avec nos écrits et nos informations sur ce web qui nous demande de plus en plus de participer.