Août 30, 2016 | Tout l'actu |
Il y a quatre ans, la conseillère professionnelle du master, Sarah Braunstein, avait l’idée de demander pour le retour d’expérience professionnelle (REX, pour les connaisseurs) « tout sauf un power point ». Il fallait donc se rendre original. Nous nous souviendrons longtemps du slam que Caroline Govin a déclamé pour raconter son expérience professionnelle. Elle habite l’Asie maintenant, et nous raconte avec enthousiasme son parcours. « Aujourd’hui, deux ans après mon diplôme IEC, je vis à Tokyo, dans une des plus belles villes du monde, chanceuse que je suis ! En tant que « International medias consultant », je rencontre chaque jour les personnalités politiques et de l’industrie les plus influentes du pays pour les interviewer. La semaine dernière par exemple, j’ai passé une heure avec le PDG de Honda Motors. Lui et moi … et bien sûr, l’interprète anglais japonais. J’avais 60 minutes pour lui poser toutes les questions que je voulais pour un reportage de 8 pages en anglais qui paraît dans le bimensuel américain Newsweek Magazine. J’en ai aussi profité pour lui proposer des pages de pub, puisque ça fait partie de mon job : côté éditorial, côté publicitaire, côté communication, côté marketing. Toutes mes passions réunies en un job, qui dit mieux ? On me révèle des secrets « off record » sur l’économie mondiale. Je suis au cœur de l’actualité de l’Asie, en première place des coulisses de la troisième puissance industrielle mondiale, un métier prenant et palpitant. En mai dernier, j’ai eu la chance d’être accréditée presse au Sommet du G7 à Ise Shima, aux cotés d’Obama et Shinzo Abe. Comment ai-je fait pour en arriver là? J’ai appris à ne pas me...
Avr 16, 2012 | Edition, Interculturel |
Pas encore aussi courues par les éditeurs français que celles de Francfort, Bologne ou encore de Londres, les Foires Internationales du Livre de Taipei, Séoul et Pékin connaissent néanmoins d’année en année une fréquentation croissante. La France à l’honneur En 2005, la Chine ouvrait la voie en consacrant la France comme invitée d’honneur de la Beijing International Book Fair (BIBF). À cette occasion, les éditeurs français ont pu profiter de la progressive privatisation du secteur éditorial chinois. Comme l’explique l’agent Cheng Feng à ses interlocuteurs du BIEF (le Bureau International de l’Édition Française) présents à Pékin, les éditeurs chinois « cherchent plus à introduire des ouvrages étrangers qu’à exporter les leurs ». En effet, cette foire s’adresse principalement aux professionnels. L’année 2010 a également été un bon cru pour l’édition française puisque la France a été l’invitée d’honneur des Foires de Taipei et de Séoul. De nombreux éditeurs français ont donc fait le déplacement, souvent pour la première fois, et y ont découvert, de l’avis général, une très grande créativité éditoriale. Alors que l’on connaissait déjà la Seoul International Book Fair (SIBF) comme étant un paradis des cessions de droits pour les ouvrages jeunesse, la surprise est venue de la Taipei International Book Exhibition (TIBE), durant laquelle les éditeurs taïwanais se sont également révélés friands des ouvrages français. Des manifestations à taille humaine S’il est vrai que ces deux dernières foires sont d’une importance considérable en Asie, elles ne rivalisent pas, en termes de taille, avec les Foires européennes de Francfort ou de Londres. Et c’est justement l’un de leurs points forts. À Séoul et à Taipei, les éditeurs français...