Mai 18, 2013 | actualité, Edition, Internet, Littérature |
Système de financement participatif inventé par les américains et arrivé en France il y a 5 ans, le phénomène du crowdfunding, après avoir touché le disque puis le film, s’intéresse depuis peu au livre. (Ceux qui pensent que le crowdfunding est un nouveau sport à la mode pourront se rendre ici). Après l’invention du web, l’éclosion des blogs et le développement du ebook, le crowdfunding va-t-il être le prochain grand bouleversement de l’industrie du livre ? Vous avez peut-être entendu parler de Kickstarter, principale plateforme de crowdfunding qui nous vient des Etats-Unis et finance tout type de projet artistique. Il existe depuis peu des sites spécialisés dans le financement des livres, à l’image d’Unbound, qui assurent également le rôle d’éditeur, et de PUBSLUSH, qui a enfilé la casquette humanitaire en promettant d’offrir un livre à un enfant pauvre pour chaque livre vendu. Comme quoi, du communautarisme à l’humanitaire, il n’y a qu’un pas, et nous sommes entre honnêtes et braves gens. Ce système de financement, attractif aux yeux du grand public, intéressant voire salvateur auprès des artistes, a le vent en poupe, et le phénomène ne fait que commencer. Après la musique et le cinéma, le livre, petit dernier, découvre ce système parallèle qui désacralise les maisons d’édition. Certes, c’était déjà le cas avec l’autoédition, le côté engagé, participatif, humanitaire, cool en moins. Faut-il s’en réjouir ? Ceux que la saturation du marché ne fait pas sourciller hochent déjà la tête, et l’on est tenté de se réjouir avec eux. Pourtant, on doit se demander s’il est bien raisonnable de faire confiance à Monsieur Tout-le-monde. S’il est bien raisonnable de lui...
Avr 4, 2011 | Culture, Multimédia, Nouvelles technologies |
Crée au début de l’année 2010, Flattr est un système communautaire de microdon – ou micropaiement – qui permet de rémunérer les contenus Internet. Une nouvelle alternative à la publicité, pour financer la création de contenus en ligne, qu’il s’agisse de blogs, de musiques, de vidéos, ou de web-journalisme. L’idée des créateurs de Flattr, est de se servir de l’habitude prise par de nombreuses personnes – via les réseaux sociaux – de cliquer sur le bouton “j’aime” que l’on trouve sur de nombreux sites. Sauf qu’ici, le clic de l’internaute est rémunérateur pour le créateur du contenu “flatté”. Donner pour recevoir En effet, en se créant un compte sur Flattr, il est possible de déterminer à l’avance la somme à répartir entre les contenus appréciés lors de ses pérégrinations sur la toile. Le site redistribue alors cet argent, à parts égales, entre les coups de cœur du mois. Pour être rémunéré à son tour, il suffit de faire apparaître l’icône Flattr sur les contenus que l’on publie. Les autres internautes pourront ainsi jouer les mécènes. La plupart du temps, seuls quelques centimes sont distribués, mais le système permet parfois à certains développeurs inventifs de gagner assez d’argent pour choisir de s’éloigner du modèle économique dans lequel la publicité est l’une des seules sources de revenu possible sur Internet. Vidéo de présentation de Flattr Un pirate derrière tout ça ! A l’initiative de ce nouveau mode de rémunération de la création, Peter Sunde, un ancien de The Pirate Bay. Ce site suédois est l’une des plus grosses plateformes d’échange de fichiers torrents. Ses créateurs sont devenus rapidement célèbres dans les...