Mai 20, 2013 | Edition, Littérature |
Les Sœurs Andreas Eleanor Brown Rose, Bean et Cordy n’ont pas choisi d’être sœurs. Elles sont retournées chez leurs parents à Barnwell, cet été-là, pour être près de leur mère gravement malade, mais en vérité, chacune tente d’échapper à ses démons secrets. Si vous cherchiez une lecture de l’introspection pour cet été, à la fois agréable et sensible, réaliste et réconfortant, Les Sœurs Andreas, le premier livre d’Eleanor Brown, est fait pour vous. Il fait également partie des six premiers titres de la nouvelle collection de fiction « Marabooks » chez Marabout au mois de juin 2013. Cet été-là, les sœurs Andreas sont revenues chez leurs parents à Barnwell, une petite ville des États-Unis, parce que leur mère gravement malade. Rose, qui prend son rôle d’aînée à cœur depuis qu’elles sont toutes petites, est toujours là pour veiller sur ses sœurs et au bon ordre des choses. Organisée, intransigeante et promue à une belle carrière, elle n’a jamais quitté Barnwell pour être proche de leurs parents, mais là voilà confrontée à un dilemme : va-t-elle suivre son fiancé qui vient d’obtenir un poste d’enseignant chercheur à Oxford, en Angleterre ? Celle qui en apparence est indépendante est tout à coup casanière et se dissimule derrière les obligations familiales. Bianca, alias Bean, avait décidé de conquérir New York et menait une vie d’enfer, entre soirées arrosées, relations sans lendemain et shopping compulsif, mais une erreur de parcours l’a poussée à quitter la frénésie de la grande ville pour retourner chez ses parents. Que fuit-elle ? Pourquoi avoir choisi Barnwell où il ne se passe rien, plutôt qu’une autre ville ? Cordelia, ou...
Mai 7, 2013 | Edition, Littérature |
Tant qu’il y aura des livres Laurence Santantonios Encore un livre sur le livre, dira-t-on. Et pour nous rappeler combien il est en crise, combien nous produisons trop et mal. Sa couverture peu originale et ses gros caractères façon « grand public », laissent présager un contenu répétitif et peu novateur. Oui, mais. Laurence Santantonios aborde le livre sous un angle différent : celui de sa durée. Et la perspective est particulièrement intéressante quand on sait que près de 70000 titres sont publiés chaque année : comment chaque ouvrage peut-il trouver son public et exister dans la durée ? L’indifférence fait place à la curiosité dès la lecture de l’introduction. Certes, on ne peut contourner les problématiques liées à la concentration et à l’indépendance éditoriale. On ne peut passer sous silence la surproduction et la rotation de plus en plus rapide en librairie qui entraînent des clivages parmi les gens du métier. On peut tout aussi bien s’alarmer sur les mutations numériques qui mettront le papier et les libraires à terre. Mais chez Laurence Santantonios, ces enjeux sont remis dans la perspective de la durée du livre. Qu’est-ce qui distingue le livre pérenne, qui rencontre des générations de lecteurs, du livre jetable et vite pilonné ? Quels sont les circuits qui permettent au livre d’échapper à l’éphémère, quand la surproduction efface les singularités de chacun ? Sous une couverture ringarde se cache un texte qui apporte, à sa manière, une vision pertinente du livre et de son économie. Si tout n’est pas nouveau, Laurence Santantonios convainc par son écriture décontractée et impertinente, mais précise grâce à l’appui de...
Mai 26, 2011 | Culture, Interculturel |
Les Assises Internationales du Roman reviennent pour la cinquième édition sous l’immense verrière des Subsistances, à Lyon. Du 23 au 29 mai, de nombreux écrivains viennent du monde entier pour débattre autour de différentes thématiques.
Mar 1, 2010 | Non classé |
Richard Asplin, anglais de souche au franc-parler, nous livre son dernier roman. Retour sur une histoire décadente qui se boit comme une bonne bière. Neil est collectionneur de comics. Il a une petite vie de famille plutôt ordinaire, une femme qui l’aime malgré le dédain de son père aristocrate, une fille en bas âge et une petite boutique de BD située au cœur de Londres qui ne fait pas fureur mais qu’il ne vendrait pas, même sous la torture. Seul hic ; quelques soucis assombrissent le tableau : un dégât des eaux, des dettes monstrueuses et un confrère furieux qui réclame ses biens. Malheureusement, plus les dettes gonflent, plus il s’engouffre dans le mensonge. Mais au sein de ses hésitations et de son imposture, deux rencontres vont changer sa vie : une certaine Laura, jeune femme en détresse, et le mystérieux Christopher, à la fois alcoolo et homme d’affaires dandy qui va aider Neil à sortir de sa crise. Sans s’en rendre compte, notre collectionneur va se retrouver au cœur d’une course contre la montre, d’une course à l’arnaque… L’arnaque, c’est l’histoire d’une magouille à plusieurs étages, une sorte de roman haute tension. À tel point qu’on le ressent dans la lecture dont les mots sont courts, rapides et fluides. Argot, slang, expressions en tout genre, ce roman court à toute allure vers un tunnel sans fin. Véritable tornade du langage et de l’intrigue, on vit avec le personnage, qui, de mensonges en mensonges, perd les pédales… et nous emporte avec lui. À lire de toute urgence ! L’Arnaque de Richard Asplin, à paraître en mai aux éditions Le Serpent à...