Que vaut mon master ? Quels sont ses points forts et ses points faibles ? Quel impact ma formation a-t’elle sur mon C.V. ? Nombreuses sont ces questions qui trottent dans la tête des étudiants de l’enseignement supérieur, et qui restent souvent sans réponse. Bonne nouvelle ! Tous les diplômes de l’enseignement supérieur français ont été évalués par l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) et les verdicts sont tombés, sans langue de bois,  dans un document officiel publié en juillet 2009. Focus sur le master IEC, ses atouts et ses points faibles.

A+, B, C ou D ? L’AERES donne des notes aux formations.

Un avis général est d’abord donné sur le domaine des Arts, Lettres et Langues de l’université de Cergy Pontoise qui, ne l’oublions pas, constitue le cadre général du master IEC, ce dernier étant finalement une des cinq spécialisations proposées pour cette formation.

Parmi les points forts concernant l’offre de formation, l’AERES a relevé, entre autres, une solide équipe pédagogique, une variété et une complémentarité des spécialités, et la mise en place de partenariats extérieurs et internationaux.

En revanche, cette formation se voit critiquée pour son absence de suivi individuel des mastériens, des objectifs généraux trop vagues ou encore une faible insertion professionnelle. Note globale : B !

 L’alternance : pierre angulaire du master.

Pouvant être suivi en alternance dès la première année, le master offre la possibilité de sortir de l’université diplômé, avec en prime deux ans d’expérience. Cela constitue le premier point fort de cette formation, selon l’AERES, qui lui offre un deuxième bon point pour son ouverture à l’internationale.

En revanche, l’organisme pointe du doigt un manque d’ancrage professionnel, ce qui peut d’ailleurs être surprenant dans la mesure où ce master offre une place importante aux stages et expériences professionnelles.

Finalement l’AERES donne un B au master et recommande de  « préciser davantage l’ancrage professionnel, notamment pour l’édition » et d’ « orienter davantage la formation dans le domaine des métiers émergeants mentionnés ».

Pour consulter le document officiel, cliquez ici