Non, Harry ce n’est pas fini !

Non, Harry ce n’est pas fini !

A l’occasion du voyage du Master à Londres, mes quatre apprenties sorcières et moi-même nous nous sommes rendues au studio Making of Harry Potter en banlieue londonienne. La franchise est loin de s’éteindre. Autant le dire tout de suite, un voyage inattendu (n’y voyez aucun Hobbit) et magique ! Après sept livres, huit films, des centaines de produits dérivés, des millions de dollars empochés par la célèbre Joanne Kathleen Rowling, un site internet officiel Pottermore pour prolonger la magie avec des nouvelles inédites de l’auteur, l’ouverture d’un magasin Platform 9 ¾ à la Gare King Cross à Londres … la franchise Harry Potter n’est pas prête de s’arrêter. Un parc d’attractions Wizarding World of Harry Potter à ouvert ses portes à Orlando en juin 2010 et un nouveau parc est en projet à Osaka pour 2014 ! Oui ça en fait des kilomètres. En attendant, beaucoup plus près de nos côtes françaises la Warner Bros a ouvert le 31 mars 2011 les portes des studios Harry Potter à Leavesden.   10h30, Victoria Station. Après avoir cherché notre bus-presque-volant et trépigné pendant plusieurs minutes, nos pass à la main nous voilà embarquées.  Plusieurs choix s’offre à vous pour vous y rendre, à environ 1h de Londres, les studios Harry Potter sont accessibles en voitures et transport en commun. Nous avons préféré opter pour la formule bus-presque-volant et ticket d’entrée que propose le site de la Warner Bros.     Le Studio   C’est à la fin du tournage du huitième film de la saga Harry Potter, que la Warner Bros a décidé de conserver les anciens studios de Leavesden où on été...
Une nouvelle façon de lire Hugo

Une nouvelle façon de lire Hugo

Depuis quelques temps, de nombreuses adaptations des œuvres de Victor Hugo ont vu le jour, que ce soit en livres illustrés ou encore en film. L’auteur n’est pourtant plus à présenter. Pourquoi de telles adaptations et quel est leur intérêt ?  De nos jours, plus besoin de présenter Victor Hugo, ce grand auteur inscrit dans le patrimoine littéraire et politique français. Tout le monde connaît, au moins de nom, le Gavroche des Misérables ou l’Esmeralda de Notre-Dame de Paris. On peut donc se demander pourquoi ces derniers temps, l’auteur suscite un regain d’intérêt en librairie et au cinéma. Les Misérables, de Paris à Brodway Les Misérables a ébloui les spectateurs de Broadway avant d’illuminer ceux du grand écran dans le monde. Le 13 février, est sortie au cinéma l’adaptation cinématographique de cet opus théâtral. Réalisé par Tom Hooper, un cinéaste britannique reconnu dans la profession, le film revisite l’œuvre magistrale d’Hugo avec de grands acteurs américains. Cependant, avant même sa sortie en salles, la critique était sévère. Les Cahiers du Cinéma jugeait que « Les lamentations de Hugh  » Valjean  » Jackman, supplicié et rampant dans la gadoue, rythment ces inoubliables tableaux vivants. Comme le disait le Valjean des Inconnus (Les Miséroïdes) :  » Allons-y, Cosette, ce n’était qu’un vilain cauchemar.  » ». On trouvait malgré tout des avis plus nuancés comme dans le magazine L’Express : « Malgré certaines dissonances […] et la durée du film […], ces Misérables se regardent comme une expérience étonnante. Les amateurs apprécieront. Les autres seront prévenus. » Comme toute adaptation cinématographique, des libertés sont prises par rapport au texte original. Il ne faut donc pas s’attendre à voir sur écran, ce...
Cannes 2012 : Sur la route de l’adaptation littéraire

Cannes 2012 : Sur la route de l’adaptation littéraire

Le 65e festival de Cannes vient de s’achever, 22 films étaient en lice dont huit étaient des adaptations littéraires : Cosmopolis de David Cronenberg ;  De rouille et d’os de Jacques Audiard ; Killing Them Softly (Cogan – La mort aux trousses) de Andrew Dominik ; Lawless (Des hommes sans loi) de John Hillcoat ; The Paperboy (Paperboy) de Lee Daniels ; On the road (Sur la route) de Walter Salles ; V Tumane (Dans la brume) de Sergei Loznitsa et dans une certaine mesure Vous n’avez encore vu d’Alain Resnais. Mode, manque d’imagination ou tradition ? Toujours est-il que les réalisateurs prennent un grand risque en adaptant des œuvres littéraires car il faut rester fidèle au texte tout en se l’appropriant. A Cannes, parmi les adaptations de cette année, Walter Salles a pris un peu plus de risques que les autres en portant à l’écran le roman de Jack Kerouac, Sur la route, réputé inadaptable. Sur la route C’est l’histoire de Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, qui, au lendemain de la mort de son père, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes. Walter Salles, Brésilien, a lu le livre de Kerouac à un moment où la presse et l’édition étaient sous censure dans son pays. Il l’a donc lu en anglais et...