Mai 30, 2012 | cinéma, Culture, Littérature, Non classé |
Le 65e festival de Cannes vient de s’achever, 22 films étaient en lice dont huit étaient des adaptations littéraires : Cosmopolis de David Cronenberg ; De rouille et d’os de Jacques Audiard ; Killing Them Softly (Cogan – La mort aux trousses) de Andrew Dominik ; Lawless (Des hommes sans loi) de John Hillcoat ; The Paperboy (Paperboy) de Lee Daniels ; On the road (Sur la route) de Walter Salles ; V Tumane (Dans la brume) de Sergei Loznitsa et dans une certaine mesure Vous n’avez encore vu d’Alain Resnais. Mode, manque d’imagination ou tradition ? Toujours est-il que les réalisateurs prennent un grand risque en adaptant des œuvres littéraires car il faut rester fidèle au texte tout en se l’appropriant. A Cannes, parmi les adaptations de cette année, Walter Salles a pris un peu plus de risques que les autres en portant à l’écran le roman de Jack Kerouac, Sur la route, réputé inadaptable. Sur la route C’est l’histoire de Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, qui, au lendemain de la mort de son père, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes. Walter Salles, Brésilien, a lu le livre de Kerouac à un moment où la presse et l’édition étaient sous censure dans son pays. Il l’a donc lu en anglais et...
Fév 17, 2012 | Culture |
… d’une œuvre à l’autre. L’adaptation d’un best-seller au cinéma.