Qui a dit qu’Afrique et musique classique étaient incompatibles ?

Qui a dit qu’Afrique et musique classique étaient incompatibles ?

Connue et réputée pour ses rythmes endiablés et percutants, la musique africaine regorge de nuances aussi différentes que surprenantes. Toujours désireuse de s’ouvrir et de s’élever culturellement, l’Afrique ouvre ses portes à la musique classique. Lumières sur le premier et unique orchestre symphonique d’Afrique. Un pasteur à l’origine de l’orchestre symphonique C’est à Kinshasa au Congo que le premier orchestre symphonique d’Afrique, l’OSK pour les intimes, a vu le jour. Malgré le manque de moyens évident, cet orchestre symphonique africain composé d’amateurs amoureux de musique classique a réussi à en impressionner plus d’un par son incroyable niveau. Né de l’idée d’un pasteur de l’Eglise kimbanguiste, « Papa Armand », de son vrai nom Armand Diangienda, qui transforma la fanfare accompagnant les offices en un véritable orchestre. Cette initiative le conduira au rang de figure majeure de l’Eglise kimbanguiste. Nombreux sont ses compatriotes qui le qualifient de « précurseur » de la musique classique en Afrique. L’union fait la force Sans la volonté et l’envie de ses fidèles de se joindre à ce projet inédit, seul « Papa Armand » n’aurait pu atteindre son objectif. Après leurs travails respectifs les musiciens, tous amateurs, se rendent en bus, en taxi collectif ou même à pied pendant plus d’une heure jusqu’à la grande maison où officie Papa Armand. On retrouve parmi d’autres, Nicole la couturière, qui est second violon, comme Chantal, qui vend des pains sur le marché. Joséphine, qui est sur le marché dès l’aube pour y vendre des omelettes fait du violoncelle depuis de nombreuses années, tout comme Marc, qui est« lavandier » et a créé son propre petit pressing....