Darling Jim, un roman au charme vénéneux…

Darling Jim, un roman au charme vénéneux…

Partez sur les terres sauvages d’Irlande, à la rencontre du diabolique Jim Quick… qui saura vous charmer. Castlebownbere, Irlande, il n’y a pas si longtemps. Lorsque la police retrouve Moira Hogarty et ses deux nièces, Fiona et Roisin, assassinées sauvagement, les habitants sont sous le choc. Ces meurtres demeurent un mystères jusqu’au jour où Niall, le jeune postier du village, récupère une enveloppe contenant le journal intime de Fiona. C’est en lisant son histoire qu’il découvre l’éxistence de Jim Quick, un Seanchai, conteur de légendes irlandaises. Très vite, il comprend que Jim, au charme vénéneux, sème la mort sur son passage. Polar romantique et sanglant, Darling Jim va faire sauter vos cœurs. Dévastateur, rock’n’roll, doté de légendes et de paysages irlandais sans pareils, ce roman vous fera perdre les pédales… pris dans les filets du beau Jim, impossible de lâcher le livre, on le suit partout, on revient en arrière, juste pour revivre les scènes clés. Un peu comme un bon film bien ficelé qu’on regarde plusieurs fois pour en comprendre les rouages. Si je vous parle de Darling Jim, paru il y a déjà fort longtemps au Serpent  à Plumes (mai 2009…), c’est pour une raison bien particulière. Il vient d’obtenir un prix, et pas n’importe lequel : Le Prix du meilleur roman adaptable au Forum International Cinéma & Littérature de Monaco. Au jury, des personnalités comme : Olivier Marchal, réalisateur, scénariste et comédien (président) ; Pauline Delpech, auteur et comédienne ; Abdel Raouf Dafri, scénariste (Un Prophète; Mesrine) : Nicolas Fargues, auteur; et Véronique Zerdoun, productrice. Si vous m’croyez pas, allez sur le site du Livres Hebdo,...
L’Arnaque : une magouille à plusieurs étages

L’Arnaque : une magouille à plusieurs étages

Richard Asplin, anglais de souche au franc-parler, nous livre son dernier roman. Retour sur une histoire décadente qui se boit comme une bonne bière. Neil est collectionneur de comics. Il a une petite vie de famille plutôt ordinaire, une femme qui l’aime malgré le dédain de son père aristocrate, une fille en bas âge et une petite boutique de BD située au cœur de Londres qui ne fait pas fureur mais qu’il ne vendrait pas, même sous la torture. Seul hic ; quelques soucis assombrissent le tableau : un dégât des eaux, des dettes monstrueuses et un confrère furieux qui réclame ses biens. Malheureusement, plus les dettes gonflent, plus il s’engouffre dans le mensonge. Mais au sein de ses hésitations et de son imposture, deux rencontres vont changer sa vie : une certaine Laura, jeune femme en détresse, et le mystérieux Christopher, à la fois alcoolo et homme d’affaires dandy qui va aider Neil à sortir de sa crise. Sans s’en rendre compte, notre collectionneur va se retrouver au cœur d’une course contre la montre, d’une course à l’arnaque… L’arnaque, c’est l’histoire d’une magouille à plusieurs étages, une sorte de roman haute tension. À tel point qu’on le ressent dans la lecture dont les mots sont courts, rapides et fluides. Argot, slang, expressions en tout genre, ce roman court à toute allure vers un tunnel sans fin. Véritable tornade du langage et de l’intrigue, on vit avec le personnage, qui, de mensonges en mensonges, perd les pédales… et nous emporte avec lui. À lire de toute urgence ! L’Arnaque de Richard Asplin, à paraître en mai aux éditions Le Serpent à...
Johnny Chien méchant : un roman à deux voix

Johnny Chien méchant : un roman à deux voix

Avec un talent hors-pair, l’écrivain Emmanuel Dongala braque sa plume sur la guerre civile, en faisant parler deux héros : chacun de son côté de l’histoire. C’est l’histoire de Laokolé, 16 ans. Si la milice congolaise n’avait pas décidé de piller son village ce matin-là, elle aurait pris la route pour le lycée. Mais à cinq heures du matin, à la radio, on annonce la guerre. Elle doit alors préparer la brouette pour sa mère cul-de-jatte et réveiller son petit frère. Ce matin-là, elle prend le minimum pour survivre dans la course, réveille sa famille, et part dans la nuit encore noire de l’Afrique. Quand Laokolé fuit, Johnny, lui, avance. Johnny, dit Matiti Mabé, dit Chien méchant, est un jeune gars de 16 ans enrôlé dans la milice congolaise. Une milice où les chefs de rangs se font appeler « Giap », « Rambo » ou encore « Pili Pili », et où les ennemis sont baptisés les « Tchetchenes ». Johnny est ni plus ni moins un enfant soldat, attifé de colliers lourds et de mitraillettes, d’un treillis et d’une volonté de fer. Dans leur course, Johnny et Laokolé vont se rencontrer, mais sûrement pas pour boire ensemble du vin de palme ou s’échanger quelques expressions du pays… Viols, vols, coups de matraques, ces soldats en veulent toujours plus, que ce soit pour une radio, une banane ou le sourire d’une femme. Ils n’hésitent pas à sévir si besoin est, et malheureusement, ils en trouvent toujours le moyen. Au centre de ce carnage, il y a l’ONU, les ONG et le Haut-Commissariat pour les réfugiés, qui viennent en aide aux plus démunis. Il y a aussi...